Sommaire
111
Tourisme
Printemps été 2024
L’art, par sa nécessité de s’ouvrir au monde, est particulièrement affecté par les enjeux planétaires des déplacements. À la croisée de l’art contemporain, du loisir, de l’écologie et de toute la culture de destination, ce numéro observe les stratégies déployées par les artistes et la pensée critique afin de revisiter la notion même de tourisme. Bien que l’impact néfaste de l’industrie touristique soit indéniable, il y a dans ce dossier une tentative de ne pas sombrer dans la tourismophobie en ne pointant que ses failles. Esse no. 111 propose plutôt un tour guidé de situations et de lieux où l’art et le tourisme se rencontrent.
Éditorial
Dossier
Le Grand Tour, entre les biennales et l’Ancien Régime
L’artiste en résidence, un·e touriste comme un·e autre ?
Le ciel ouvert de la nuit : Sous le ciel des fétiches de Caroline Déodat
Avions, trains et voitures piégés : en finir avec l’adjectif « oriental »
Destination : les répliques de grottes comme genre
Visites à pied avec Tsai Ming-liang
Corvo ou la sittelle corse ? Deux versions de l’ornithologie compulsive
Portfolios
Chroniques
Comptes rendus
Capsules
Numéro en cours
Abstractions
Printemps été 2025
Qu’est-ce qui fait, ou ne fait pas, l’abstraction aujourd’hui ? Longtemps confinée à des impératifs formalistes et auto-référentiels, l’abstraction s’est progressivement libérée du joug du modernisme pour retrouver sa puissance évocatrice. Ce dossier propose de se détourner du dogme de l’Abstraction en tant que genre historique pour considérer ses différentes avenues plastiques et sémantiques. Dans cette invitation à entrer dans les abstractions, nous proposons de rétablir le dialogue entre le contenu et la forme, entre le politique et le poétique, pour nous entretenir avec des œuvres qui évoquent la réalité autrement. Qu’on les identifie comme abstraites, non figuratives ou non objectives, ces œuvres nous racontent bel et bien une histoire.