Sommaire
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Plantes
Printemps / été 2020
À mesure que les recherches scientifiques démystifient l’univers complexe des végétaux, nous nous ouvrons peu à peu à leur sensibilité, leur intelligence et leur agentivité. Plus que jamais interdisciplinaire, ce dossier puise ses références dans les domaines de la science, de l’anthropologie ou de la botanique. Inévitablement, les préoccupations environnementales et l’impact de l’intervention humaine sur la biodiversité végétale y occupent une place importante, tandis que les œuvres suggèrent différentes façons d’entrer en communication avec la nature, en observant d’un peu plus près le comportement non individualiste des plantes. Généralement invitées pour ce qu’elles sont, mais aussi parfois pour les métaphores qu’elles suscitent, les plantes qui apparaissent dans ces pages évoquent parfois l’exploitation et la domination humaine, ou encore l’effondrement des écosystèmes – mais parfois aussi, de façon plus optimiste, la résistance, la solidarité, la collaboration et l’espoir d’un renouveau.
Éditorial
Dossier
Vers un art écosophique
La question de la conscience des plantes dans l’art contemporain
La photographie entre nature et culture
Du temps et des fleurs : Sur l’œuvre de Susanne Kriemann et d’Anaïs Tondeur
Rashid Johnson : plantes, présence et sollicitude
Fatma Bucak : Le rosier de Damas
Du plantain et du savoir-vivre en territoire inconnu
Une odyssée végétale
Des fleurs pour résister à l’autoritarisme et à l’incarcération dans les installations de porcelaine d’Ai Weiwei et de Cai Guo-Qiang
Portfolios
Chroniques
Comptes rendus
Numéro en cours
Tourisme
Printemps été 2024
L’art, par sa nécessité de s’ouvrir au monde, est particulièrement affecté par les enjeux planétaires des déplacements. À la croisée de l’art contemporain, du loisir, de l’écologie et de toute la culture de destination, ce numéro observe les stratégies déployées par les artistes et la pensée critique afin de revisiter la notion même de tourisme. Bien que l’impact néfaste de l’industrie touristique soit indéniable, il y a dans ce dossier une tentative de ne pas sombrer dans la tourismophobie en ne pointant que ses failles. Esse no. 111 propose plutôt un tour guidé de situations et de lieux où l’art et le tourisme se rencontrent.