Eve Tagny Woven, capture vidéo, 2020.
Photo : permission de l’artiste

La mémoire affective et corporelle, le traumatisme individuel, collectif et intergénérationnel, les relations intimes et familiales, la violence, la perte, l’espoir, la résilience et les rituels sont autant de thèmes qui traversent l’œuvre hybride et polymorphe d’Eve Tagny – œuvre dans laquelle la végétation, plus qu’un simple motif, s’impose par sa présence. Les trajectoires artistique et personnelle de la plasticienne ont connu un point de bascule déterminant lorsqu’un être aimé s’est enlevé la vie dans un jardin luxuriant de Johannesburg, en Afrique du Sud. Le contraste entre la beauté verdoyante du lieu et l’horreur de la scène s’est imprégné dans les souvenirs de l’artiste comme une image saillante du drame. De la nécessité de répondre à cette mort tragique est né Lost Love, livre intimiste qui s’emploie, par le biais de photographies et d’incises textuelles poétiques, à figurer l’indicible, à évoquer l’infigurable.

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Cet article parait également dans le numéro 99 - Plantes
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