Sommaire
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Appropriation
Automne 2019
Les pratiques artistiques ne cessent de déborder le champ des arts pour s’approprier des codes, des gestes, des dispositifs issus des autres sphères sociales et culturelles. Mais l’appropriation pose également la question de la responsabilité sociale des artistes et des commissaires, comme l’ont bien mis en évidence les récents débats autour de l’appropriation culturelle. Ce numéro tente de prendre une certaine distance par rapport à la polarisation des controverses afin d’essayer de mieux comprendre ce que les différentes formes d’appropriation nous révèlent de la création actuelle à la fois au niveau esthétique, éthique et politique.
Éditorial
Dossier
Appropriation artistique versus appropriation culturelle
Contre l’innovation : appropriation et disruption à l’ère de l’esclavage immatériel
L’art à l’ère de l’intelligence artificielle
L’expropriation comme pratique artistique
À qui l’art ?
Appropriation. Table ronde
Intimation culturelle, régime appropriationniste et arts visuels
Kanata… appropriation ou effacement ?
Portfolios
Chroniques
Comptes rendus
Jeunes critiques
Numéro en cours
Abstractions
Printemps été 2025
Qu’est-ce qui fait, ou ne fait pas, l’abstraction aujourd’hui ? Longtemps confinée à des impératifs formalistes et auto-référentiels, l’abstraction s’est progressivement libérée du joug du modernisme pour retrouver sa puissance évocatrice. Ce dossier propose de se détourner du dogme de l’Abstraction en tant que genre historique pour considérer ses différentes avenues plastiques et sémantiques. Dans cette invitation à entrer dans les abstractions, nous proposons de rétablir le dialogue entre le contenu et la forme, entre le politique et le poétique, pour nous entretenir avec des œuvres qui évoquent la réalité autrement. Qu’on les identifie comme abstraites, non figuratives ou non objectives, ces œuvres nous racontent bel et bien une histoire.