Ne me dites pas que je suis résiliente
Sommaire
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Résilience
Printemps / été 2023
Le dossier Résilience interroge les façons de répondre aux assauts continuels d’une nouvelle droite réactionnaire en partant du rôle critique que nous reconnaissons à l’art. Plutôt que l’éloge d’une résilience individuelle où l’humain serait à la fois victime d’un traumatisme et responsable de sa guérison, c’est un appel à la résistance qui émerge des textes de ce dossier. Ce numéro met également de l’avant des pratiques artistiques conjuguant guérison sociale et culturelle, usant d’amour et de bienveillance. Car il semble bien qu’en convenant d’œuvrer à la solidarité sociale et à la justice climatique, nous sommes en voie de redonner à la résilience sa connotation d’espoir.
Éditorial
Dossier
Refuser la résilience
Le réalisme tactique du tribunal : l’art pour contrer les crimes climatiques
Les mauvaises herbes dans l’art, ou comment cultiver l’espoir à l’ombre du pouvoir
Asin : ce que la roche a à dire sur l’anxiété nucléaire
S’affranchir et modeler des possibles avec rage et amour
Un entretien avec Nathalie Batraville
Portfolios
Chroniques
Comptes rendus
Capsules
Numéro en cours
Abstractions
Printemps été 2025
Qu’est-ce qui fait, ou ne fait pas, l’abstraction aujourd’hui ? Longtemps confinée à des impératifs formalistes et auto-référentiels, l’abstraction s’est progressivement libérée du joug du modernisme pour retrouver sa puissance évocatrice. Ce dossier propose de se détourner du dogme de l’Abstraction en tant que genre historique pour considérer ses différentes avenues plastiques et sémantiques. Dans cette invitation à entrer dans les abstractions, nous proposons de rétablir le dialogue entre le contenu et la forme, entre le politique et le poétique, pour nous entretenir avec des œuvres qui évoquent la réalité autrement. Qu’on les identifie comme abstraites, non figuratives ou non objectives, ces œuvres nous racontent bel et bien une histoire.