Eve-Tagny-Funeral-Garden
Eve TagnyFuneral Garden, vue d’exposition,
Plein sud, Longueuil 2022.
Photo : Simon Belleau, permission de l'artiste, Plein sud, Longueuil, & Cooper Cole, Toronto

S’affranchir et modeler des possibles avec rage et amour
Un entretien avec Nathalie Batraville

Ariane De Blois
Après un doctorat en études littéraires à l’Université Yale et un stage postdoctoral au Dartmouth College, Nathalie Batraville est devenue professeure adjointe à l’Institut Simone de Beauvoir de l’Université Concordia. Ses recherches portent sur les productions culturelles de l’Atlantique noir, dont Haïti, et se nourrissent des théories afroféministes, décoloniales et queers. Elle est également militante pour le définancement de la police et l’abolition des prisons, céramiste et commissaire de la page Instagram @black_ceramicists.

Fascinée par la richesse de son travail, j’ai eu envie d’échanger avec elle autour du rôle de l’art, de la pensée théorique et de la création dans le déploiement de modalités d’être et d’imaginaires non inféodées aux discours et aux normes hégémoniques. Ayant des réserves par rapport à la notion de résilience, qui, à mon avis, individualise les traumatismes et met un poids indu sur les personnes victimes de l’oppression systémique, j’ai souhaité orienter la discussion sur l’apport de la création au développement d’espaces collectifs propices aux rencontres, à l’entraide, à l’empuissancement et à l’élévation mutuelle.

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108-Esse-Resilience
Cet article parait également dans le numéro 108 - Résilience
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