Sommaire
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Esquisse
Printemps / été 2018
Les formes multiples réunies sous le terme d’esquisse ont en commun une fonction préparatoire et, par conséquent, un statut d’inachèvement. Ainsi l’esquisse ouvre sur un large éventail de stratégies et suscite de nouvelles recherches sur la matérialité, la temporalité et la spatialité de l’œuvre. Pour ce faire, elle emprunte encore la voie traditionnelle du dessin, de la peinture et de la sculpture, mais aussi, parfois, celle des nouvelles technologies, autant qu’elle fait référence à l’ébauche d’un mouvement ou à l’attitude brève. À l’image du foisonnement des possibilités, ce dossier se détourne volontairement d’une approche essentiellement disciplinaire du dessin pour s’attarder plutôt à l’intention créatrice logée dans l’esquisse et aux fluctuations de ses aboutissements.
Éditorial
Dossier
Tracer des lignes
L’esquisseur : Entretien avec François Morelli
Dessiner la résilience satirique des Inuits : les caricatures décoloniales d’Alootook Ipellie
L’esquisse dans les oeuvres de Frances Stark, Jacolby Satterwhite et Sue Tompkins
Machines esquissées : propositions autour de trois oeuvres robotiques
Praxis de l’inachevé
Être bref
Portfolios
Chroniques
Comptes rendus
Numéro en cours
Agriculture
Hiver 2024
Brisant les divisions sédimentées entre zones rurales et zones urbaines, ce numéro fait place aux imaginaires agricoles et aux relations entre les humains et la terre qui nous mettent au défi de repenser notre compréhension de l’agriculture, sa relation aux différentes histoires de la colonisation, l’avenir de l’agroécologie, ainsi que notre parenté à la terre elle-même.
Couverture : Mériol Lehmann
Les foins
Photo : Marine Fleury, permission de l'artiste