Stark_BicornateBicornous-ThatwhichisBelowcorrespondstothatwhichisAboveandthatwhichisAbovecorrespondstothatwhichisBelowtoaccomplishthemiracleoftheOneThing
Frances StarkBicornate Bicornous (That which is Below corresponds to that which is Above, and that which is Above corresponds to that which is Below, to accomplish the miracle of the One Thing), 2013.
Photo : permission de l'artiste et Galerie Buchholz, Berlin/Cologne/New York

L’esquisse dans les oeuvres de Frances Stark, Jacolby Satterwhite et Sue Tompkins

Emily Rosamond
Quelles sont les temporalités de l’esquisse ? Qu’advient-il de son immédiateté dans un cadre hautement médiatisé ? En d’autres termes, que se passe-t-il lorsque les temporalités complexes des autres médias engloutissent celle de l’esquisse, lorsque la rapidité d’exécution et l’immédiateté avec lesquelles on l’associe ne transparaissent pas directement, mais sont plutôt représentées indirectement au moyen d’autres médias ? Que se produit-il lorsque l’obsession de l’immédiateté – cette présumée proximité entre l’esquisse et la pensée – se trouve figée, voire réifiée, par le biais du film, de l’animation, de la photographie, des marchés de l’art, des publics et des performeurs ?

Je propose d’analyser succinctement la façon dont trois artistes contemporains – Frances Stark, Jacolby Satterwhite et Sue Tompkins – repensent la logique temporelle de l’esquisse en l’étendant aux domaines de la photographie, de l’animation et de la performance avec pour conséquence d’en augmenter ou diminuer la vitesse supposée.

Cet article est réservé aux visiteur·euses avec un abonnement Numérique ou Premium valide.

Abonnez-vous ou connectez-vous à Esse pour lire la rubrique complète !

S’abonner
Se connecter
Cet article parait également dans le numéro 93 - Esquisse
Découvrir

Suggestions de lecture