Sommaire
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L’idée de la peinture
Automne 2012
La peinture a plus d’une fois été déclarée morte, mais elle n’a jamais cessé d’être au cœur des démarches artistiques. Avec le regain d’intérêt que la peinture semble connaître aujourd’hui, esse arts + opinions souhaite considérer les diverses pratiques artistiques qui l’interrogent comme dispositif visuel et qui font de son histoire et de ses conventions leur objet. Que penser d’abord de ces « retours » en force de la gestualité et de la virtuosité technique dans la pratique du médium peinture ? Que dire aussi de la méfiance en général cultivée à l’endroit de la peinture pour sa complicité disons « naturelle » avec le marché de l’art ? Qu’en est-il des notions de fenêtre, d’écran et de tableau qui ont fourni à la peinture ses différents modèles théoriques à travers le temps ?
Éditorial
Dossier
Frôler la mort : tombeaux ouverts sur le parcours de la peinture du 19e au 21e siècle
L’objet de l’idée
Guy Pellerin : Peindre loin (et construire)
Stéphane La Rue, La couleur comme illusion de la peinture
Points aveugles, césures et autres lacunes des archives
Là où la peinture s’arrête : Les idées noires de Jinny Yu
Les peintures détruites, ou les reliques en tant que nouveaux monuments
L’art performatif marche dans les traces de la peinture. Le cas de Vanessa Beecroft
Derek Sullivan More Young Americans
Corps et chaos : Regard sur le travail récent de Christine Major
Le monde animé de Marina Roy
Portfolios
Chroniques
Comptes rendus
Jeunes critiques
Numéro en cours
Abstractions
Printemps été 2025
Qu’est-ce qui fait, ou ne fait pas, l’abstraction aujourd’hui ? Longtemps confinée à des impératifs formalistes et auto-référentiels, l’abstraction s’est progressivement libérée du joug du modernisme pour retrouver sa puissance évocatrice. Ce dossier propose de se détourner du dogme de l’Abstraction en tant que genre historique pour considérer ses différentes avenues plastiques et sémantiques. Dans cette invitation à entrer dans les abstractions, nous proposons de rétablir le dialogue entre le contenu et la forme, entre le politique et le poétique, pour nous entretenir avec des œuvres qui évoquent la réalité autrement. Qu’on les identifie comme abstraites, non figuratives ou non objectives, ces œuvres nous racontent bel et bien une histoire.