105_PF_Fiset_Shanie-Tomassini_Nokia-E5_2022
Shanie Tomassini Nokia E5, Est-Nord-Est, Saint-Jean-Port-Joli, 2022.
Photo : ENE/Jean-Sébastien Veilleux, permission de l'artiste

Shanie Tomassini fait usage de matériaux en constante mutabilité, dont l’état initial est appelé à subir une transformation éventuelle par l’effet du temps. Au cours des dernières années, l’artiste aura effectué des recherches avec de la styromousse partiellement dévorée par des vers de farine, ou encore fait pousser de la mousse bryophyte sur des sculptures de styromousse et de ciment. Ce récent corpus, que le public montréalais a pu voir au Centre Clark à l’hiver 2022, poursuit une réflexion sur les aspects mystiques de la transformation élémentaire de la matière. Dans cette série, Tomassini a réalisé des sculptures faites d’encens, compressées dans des moules obtenus à partir d’anciens téléphones cellulaires. Ces objets, fragiles et odorants, sont ensuite déposés sur des socles de terre cuite richement ornementés, dont l’iconographie rappelle l’orfèvrerie et de la joaillerie antique.

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Cet article parait également dans le numéro 105 - Nouveau nouvel âge
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