Collectionner. Déclinaison des pratiques, vue de la section « Des disparitions d’œuvres » section view, Galerie Leonard & Bina Ellen, Université Concordia, Montréal, 2010.
photo : Paul Litherland
Quand on s’attarde à ce que le mot « éphémère » ne veut pas dire, à ce qu’il ne sous-entend pas (à sa face cachée, en quelque sorte), on voit apparaître des termes comme « définitif », « durable », « éternel », « immortel », « sans fin », « permanent », « perpétuel », « stable ». Et quoique le mot « durable » jouisse d’une aura progressiste dans ses connotations ­écologiques, aucun de ces termes ne saurait servir la pratique critique et réflexive qui, dans le domaine de l’art contemporain, s’intéresse à la production, à la pratique commissariale ou à leur relation avec l’espace physique de la galerie. 

Ce qui définit l’éphémère, à savoir ce qui a une temporalité, ce qui est limité ou indéterminé, ce qui disparaît, a disparu ou va disparaître, ou encore ce qui est perdu, peut servir à infléchir le cadre de référence actuel et aider à structurer la pensée réflexive. 

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Cet article parait également dans le numéro 72 - Commissaires
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