Les joies queer et décoloniale comme actes de résistance

Dans le cadre de cette résidence numérique réalisée en collaboration avec Érudit, la chercheure, auteure et curatrice Renata Azevedo Moreira explore le concept de « joie décoloniale », mettant en avant son pouvoir transformateur et militant pour les communautés marginalisées. Elle lie la joie à la guérison, la libération et la solidarité, la joie alimentant le changement social et favorisant l'espoir, l'autodétermination et la création de futurs alternatifs.
Allez en profondeur. Ne craignez pas de troubler cette surface, de mettre en mouvement sa limpidité. Faites comme ce vent qui secoue ces arbres1 1 - Henri Lefebvre et Catherine Régulier, « Le projet rythmanalytique », Communications, nº 41 (1985), p. 197, accessible en ligne..
Cela fait un bon moment déjà que je réfléchis au pouvoir transformateur de la joie et de ses dérivés – le plaisir, le bonheur et l’espoir. Dans des textes précédents, j’ai exploré ce que j’appelle le « plaisir critique », qui découle d’une vision queer de la joie qui n’oppose pas celle-ci à la douleur ou à la souffrance mais se concentre plutôt sur le rôle critique que le plaisir peut jouer dans les expériences esthétiques profondes2 2 - Additya Aggarwal, Elida Schogt et Fan Wu (dir.), Imagining Futures of Experimental Media, Toronto, Pleasure Dome, National Indigenous Media Arts Coalition et Oddside Arts, 2023.. Récemment, j’ai affronté ma propre identité transitoire durant un séjour prolongé dans mon pays natal, le Brésil, après plusieurs années passées au Canada, ce qui a contribué de manière cruciale à ces réflexions. Le contraste entre la situation d’une immigrante latino-américaine en Amérique du Nord et celle d’une Brésilienne blanche dans sa patrie m’a poussée à réfléchir aux questions du privilège, des contextes territoriaux et, bien entendu, de la colonialité.
Je ne sais pas encore dans quelle mesure ce basculement modifiera ma vie et ma pratique curatoriale, mais je ressens dans mon corps les bienfaits d’être entourée d’une communauté qui partage ma langue, mon expérience culturelle et mon histoire sociale. En fait, le concept de « communauté » est celui qui est revenu le plus souvent durant mes lectures sur la joie dans les archives d’Esse et d’Érudit. C’est une idée complexe qui possède de nombreuses significations, mais qui traduit souvent le sentiment de confort et de confiance retrouvé lorsque nous sommes parmi nos pairs. Que ce soit lors de rassemblements artistiques et de manifestations temporaires ou à travers les effets durables de l’appartenance à un groupe, la joie semble décidément liée à la création de relations réelles et sincères. L’inventrice du terme « joie décoloniale », la chercheuse portoricaine Frances Negrón-Muntaner, résume judicieusement cette idée avec une citation du théologien croate Miroslav Volf : « La joie est meilleure quand on la vit en communauté. La joie recherche la compagnie3 3 - Frances Negrón-Muntaner, « Decolonial Joy: Theorizing from the Art of Valor y Cambio », dans Suzanne Clisby, Mark Johnson et Jimmy Turner (dir.), Theorizing Cultures of Equality, New York, Routledge, 2020, p. 188. [Trad. libre]. » Lorsqu’elle est présente dans l’imagination de nouveaux mondes – désir qui est souvent à la base des pratiques artistiques contemporaines –, la joie peut devenir imparable et révolutionnaire.
La joie décoloniale et le pouvoir de la collectivité
La joie décoloniale n’est pas binaire. Son existence n’exclut pas la présence de la tristesse et du traumatisme. Au contraire, elle provient souvent de ce genre d’émotions et des répercussions structurelles et générationnelles de la colonialité. Comme cela a été largement abordé dans la littérature postcoloniale, la colonialité renvoie à la perpétuation des modèles de pouvoir qui émergent du colonialisme, c’est-à-dire de l’exercice, par une nation, d’une domination et d’un contrôle sur l’autonomie et la souveraineté d’une autre nation. La colonialité est donc le résultat systémique du colonialisme et peut être ressentie dans plusieurs aspects de la vie contemporaine. On la retrouve dans la production du savoir, dans la prédominance de certaines langues parlées, dans la supériorité apparente d’une culture par rapport à une autre et dans plusieurs types de discrimination. Le philosophe portoricain Nelson Maldonado-Torres explique les origines brutales de ce concept au cours des Temps modernes, ce qui peut élucider ses innombrables conséquences : « Le barbare était un soi racisé, et cette racisation était caractérisée par une remise en cause radicale de l’humanité du soi en question ou une suspicion permanente à son égard4 4 - Nelson Maldonado-Torres, « On the Coloniality of Being: Contributions to the Development of a Concept », Cultural Studies, vol. 21, nos 2-3 (2007), p. 240, accessible en ligne. C’est moi qui souligne. [Trad. libre]. »
Cette « suspicion permanente » est une formidable description du malaise constant ressenti par les personnes de couleur en territoire colonisé, sentiment que je peux personnellement comprendre, puisque j’ai été immigrante dans deux pays du Nord global. La situation est comparable à la présomption d’innocence, principe de droit que reconnaissent de nombreux pays, mais à l’envers : les PANDC sont souvent considérées comme coupables jusqu’à ce que l’on prouve leur innocence, ou présumées inférieures, moins aptes ou moins dignes de confiance jusqu’à ce qu’elles aient fait avec constance la démonstration du contraire. La colonialité a des répercussions durables qui peuvent influencer la vision collective qu’un peuple a de lui-même. Un article écrit par Austin Henderson, « Kilo Hōkū : L’orientation selon le peuple hawaïen », publié dans Esse en 2020, renferme une citation de l’artiste hawaïenne Kari Noe, dont le travail est le sujet principal du texte : « Il faut beaucoup d’effort pour se convaincre qu’on peut être plus que ce que les autres attendent de nous. Et c’est bien peu, ce qui est attendu de quelqu’un qui habite une petite ile. Quand on vient du milieu de nulle part, à cause des médias et d’autres puissantes entités, on est convaincu qu’on ne peut pas mettre fin à quelque cycle que ce soit ni renverser le statuquo dans lequel notre famille ou notre communauté est prise5 5 - Austin Henderson, « Kilo Hōkū : L’orientation selon le peuple hawaïen », traduit de l’anglais par Isabelle Lamarre, Esse, no 98 (hiver 2020), p. 57.. »
Il est intéressant de noter que, comme le montre Henderson, la communauté peut aussi être à l’origine de la limitation perçue. Ce phénomène se compare à l’idée d’un espace sécuritaire qui, bien qu’il offre une protection, peut potentiellement restreindre. Dans le cas précis de l’expérience vécue par Noe, cette « tendance à la dépréciation » est causée par des stéréotypes externes sur ce que le peuple hawaïen est censé être et accomplir. Henderson souligne qu’à force de se faire rebattre génération après génération que leurs aspirations sont irréalistes, les membres de cette communauté perdent peu à peu, la capacité de rêver et pourraient finir par internaliser ce qui était autrefois une perspective extérieure. Cette observation n’est en aucun cas exclusive à Hawaï : elle peut s’appliquer à des peuples dans des régions du monde diverses et très éloignées les unes des autres qui subissent les effets de la colonialité.
Henderson fait référence à une vision du monde autochtone développée par l’anthropologue fidjien et tonguien Epeli Hau’ofa, que celui-ci nomme « mer d’iles », pour montrer l’importance de renforcer les liens entre les iles du Pacifique afin de combattre le sentiment colonial d’infériorité – c’est-à-dire en se servant des réseaux et de la collectivité pour agrandir la communauté. Dans l’œuvre de réalité virtuelle Kilo Hōkū (2018), Noe élabore une simulation d’une technique hawaïenne traditionnelle de navigation sans instruments qui servait à s’orienter en haute mer et dont l’utilisation a été restreinte par les pouvoirs coloniaux. Selon elle, la participation du public à l’œuvre, qui recrée l’expérience d’un savoir-faire ancestral avec des technologies numériques, lui ouvre l’esprit et le captive ; certaines personnes désirent même en apprendre davantage sur la navigation, mais également sur la programmation de données et d’autres sujets.
Élargir les horizons, donner espoir, offrir la possibilité de futurs alternatifs et permettre aux gens de rêver davantage sont des éléments essentiels à la joie décoloniale. Le concept de Negrón-Muntaner rassemble différentes émotions liées au désir de se libérer de l’assujettissement colonial : « Le processus cognitif visant à imaginer la décolonialité donne également une signification à la joie et matérialise un “sens” de la justice. En d’autres mots, ce que j’appelle joie décoloniale est la manière (active) dont les gens prennent conscience de l’émotion de la joie, réfléchissent avec elle et la lient à un désir de justice décoloniale6 6 - Negrón-Muntaner, loc. cit., p. 188. [Trad. libre]. »
La joie peut être naturellement présente dans la résistance et la lutte pour l’égalité lorsque, par exemple, celles-ci prennent la forme de rassemblements festifs dans l’espace public. En 2009, l’historienne de l’art Marie Fraser publiait l’article « Que la fête commence : processions, parades et autres formes de célébrations collectives en art actuel7 7 - Marie Fraser, « Que la fête commence : processions, parades et autres formes de célébrations collectives en art actuel », Esse, no 67 (automne 2009), accessible en ligne. » dans le numéro soulignant le 25e anniversaire d’Esse. Dans son texte, elle analysait de récentes œuvres d’art public festives – parmi lesquelles une manifestation de 2003 pour le droit au bonheur dans les rues de Québec, organisée par le centre en art actuel Folie/Culture, qui se consacre à la promotion de la santé mentale. Ce n’est pas une coïncidence si l’évènement s’est tenu le 1er mai, Journée internationale des travailleuses et des travailleurs, et qu’un gâteau décoré des mots « Le bonheur est dans la lutte des classes » a été partagé entre les personnes présentes.
Fraser affirme que la combinaison du désir de révolution et du pouvoir de la célébration peut être libératrice, même si se battre pour le droit au bonheur peut sembler frivole à première vue. Il est intéressant de noter qu’une partie de la force de la joie décoloniale est de montrer à quel point cela peut être facile de passer à l’action. Les appels à la justice n’exigent pas nécessairement d’endurer plus d’adversité : ils peuvent au contraire émaner d’un authentique sentiment d’espoir né de l’élaboration incessante d’avenirs meilleurs et du fait de voir la lutte en cours porter des fruits. En y regardant de plus près, on s’aperçoit que la parade de Folie/Culture était plus que festive dans son plaidoyer pour un bonheur qui s’appuie sur la résistance aux disparités économiques et sociales. Une fête politiquement engagée incarne l’essence de la joie décoloniale dans le lien indéfectible qui unit la célébration communautaire à la lutte pour l’équité et l’inclusion.
La joie des luttes féministes et de l’existence/résistance queer
Dans « The Virtual Museum and Female Joy in Argentina: An Exploration of the Revolt8 8 - Daniela Losiggio et Natalia Taccetta, « The Virtual Museum and Female Joy in Argentina: An Exploration of the Revolt », Intermédialités, nos 37-38 (printemps-automne 2021), p. 1-28, accessible en ligne. », les chercheuses Daniela Losiggio et Natalia Taccetta appliquent le concept de « musée féministe virtuel » de l’historienne de l’art Griselda Pollock à leur étude du mouvement argentin pour le droit à l’avortement de 2018 à 2020. Les manifestations qui ont eu lieu dans les rues de Buenos Aires durant cette période ont mené à la légalisation de l’avortement dans le pays, issue considérée comme un tournant décisif pour d’autres mouvements de défense des droits des fxmmes en Amérique latine (la Colombie et le Mexique ont suivi l’exemple de l’Argentine et décriminalisé l’avortement en 2022 et en 2023 respectivement).
Losiggio et Taccetta analysent le projet photographique du collectif M.A.F.I.A. Les photographes Lucía Prieto et Guido Piotrkowski ont capté des centaines d’images de fxmmes qui sourient, chantent et se permettent enfin de ressentir de la joie après avoir obtenu le droit à l’avortement en Argentine. Il s’agit d’une documentation remarquable, particulièrement quand on sait à quel point la conceptualisation de la joie est historiquement controversée au sein de la littérature féministe. L’une des penseuses féministes les plus importantes du 21e siècle, Sara Ahmed, problématise « le devoir du bonheur », qui touche les fxmmes de façon disproportionnée. Dans un article de 2022 intitulé « Le refus de se taire : l’écriture de la maladie comme travail féministe9 9 - Emily Current, « Le refus de se taire : l’écriture de la maladie comme travail féministe », Voix plurielles, vol. 19, no 3 (2022), p. 631-652, accessible en ligne. », Emily Current décortique ce concept. Ahmed montre que la société attend des fxmmes qu’elles manifestent de la reconnaissance pour tout ce qu’on leur donne, ce qui les contraint à demeurer silencieuses lorsqu’elles sont exposées à l’oppression hétéronormative.
Current voit la féministe rabat-joie comme un encouragement pour les fxmmes à élever la voix contre l’assujettissement qui se cache derrière les suppositions patriarcales sur ce qui les rend joyeuses. Par exemple, nous pouvons affirmer que la joie sincère et spontanée captée par M.A.F.I.A. est née d’un mouvement qui résiste invariablement et fermement aux présomptions sexistes sur ce à quoi le bonheur féminin devrait ressembler. En d’autres mots, si le système exige des fxmmes qu’elles soient heureuses peu importe les circonstances de leur grossesse, la féministe rabat-joie réclamera le droit au bonheur lorsqu’elles pourront légalement interrompre une grossesse non désirée. Ici, la joie décoloniale découle de l’expérience vécue d’un traumatisme : quelle libération cela a été, pour des milliers de fxmmes, de s’autoriser à ressentir de la joie avec la fin du taux de mortalité catastrophique lié aux avortements clandestins !
Toutes les photographies de M.A.F.I.A. représentent « la joie visible et la possibilité d’une atmosphère de célébration au cœur d’une révolte10 10 - Daniela Losiggio et Natalia Taccetta, loc. cit., p. 1-2. [Trad. libre] ». Losiggio et Taccetta montrent que la tragédie sociale liée à l’insécurité de l’avortement clandestin a été graduellement remplacée par un sentiment général d’espoir, même si les militantes se heurtaient à l’acharnement des personnes « pro-vie » à les taxer de « pro-mort ». Cela est un excellent exemple de joie révolutionnaire, comme l’expliquent les autrices : « La joie, selon notre définition, est toujours la connaissance de soi au sein d’un collectif, c’est-à-dire en relation avec les autres êtres. Cette vision – à la fois singulière et collective – permet l’agentivité11 11 - Ibid., p. 12. [Trad. libre]. »
Au-delà de l’excitation qu’entrainent les rassemblements festifs et de l’adrénaline que provoquent les manifestations politiques, la joie peut aussi se trouver dans le calme de la maison. Particulièrement pour les personnes queers, qui doivent souvent mener des batailles singulières avec leur propre corps, trouver la paix dans ce même corps est un motif de joie extraordinaire. En 2023, j’ai commissarié l’exposition collective We, the Self à la galerie The Next Contemporary, à Toronto, qui portait sur la complexité de l’autoportrait queer. Parmi les œuvres présentées, il y avait des photographies et une vidéo de la série Puberty de l’artiste vivant à Montréal Laurence Philomène, séquence saisissante aux couleurs fluorescentes représentant des moments de sa vie quotidienne tout au long de son hormonothérapie de transition de genre durant la pandémie. Le premier élément qui m’a liée à cette œuvre est la joie pure et abondante qui en émane. Une des motivations de Philomène pour le projet était de révéler que parallèlement à la douleur et à l’épreuve, la vie queer est également remplie de délicatesse, de douceur et de beauté.
Dans l’article « Queer Decadence and Decadent Ecologies in Laurence Philomène’s Photography », publié dans Esse, Julia Skelly décrit habilement cette caractéristique de l’œuvre de Philomène : « Transgressif dans son autoréflexion, son travail se délecte de peau tatouée, de surfaces brillantes, de matérialité et de plaisir visuel12 12 - Julia Skelly, « Queer Decadence and Decadent Ecologies in Laurence Philomène’s Photography », Esse, no 106 (automne 2022), p. 82, accessible en ligne. [Trad. libre]. » En analysant le livre d’artiste Puberty, qui fait aussi partie de la série, Skelly souligne la nature distinctivement compatissante et empathique du travail de Philomène, qui est capable de créer un sentiment de communauté même chez les personnes qui n’ont pas d’expérience de vie semblable à la sienne. Ici, nous constatons que la dimension collective de la joie décoloniale peut également exister dans des pratiques autobiographiques qui sont conçues comme plus solitaires : il suffit qu’elles soient capables d’évoquer une solidarité sincère entre les artistes et les publics.
Finalement, dans un article de 2021 intitulé « Radical Care and Decolonial Futures: Conversations on Identity, Health, and Spirituality with Indigenous Queer, Trans, and Two-Spirit Youth13 13 - Jeffrey Ansloos, Deanna Zantingh, Katelyn Ward, Samantha McCormick et Chutchaya Bloom Siriwattakanon, « Radical Care and Decolonial Futures: Conversations on Identity, Health, and Spirituality with Indigenous Queer, Trans, and Two-Spirit Youth », International Journal of Child, Youth and Family Studies, vol. 12, nos 3-4 (2021), p. 74-103, accessible en ligne. [Trad. libre] », des chercheurs et chercheuses autochtones analysent leur rencontre avec cinq jeunes militant·es indigiqueers vivant sur l’Ile de la Tortue. Leur objectif était d’approfondir les connaissances sur la manière dont ces jeunes racontent leur identité et forgent leurs propres idées sur ce que signifie la création de futurs décoloniaux. Il s’agit d’une étude poussée et peu commune révélant ce qui compte réellement pour la communauté que forment ces jeunes, dimension rarement abordée dans la recherche universitaire. L’une des découvertes principales du groupe est la suivante : « L’amour, la joie, l’appartenance, la tendresse, la responsabilité, la pleine conscience et la souveraineté ont été essentiels afin de guider l’imagination et les actions des cinq jeunes de notre étude. La bonne vie est fondée sur l’amour, et cet amour, manifesté par les jeunes même dans le présent colonial, est une forme de création de monde. […] Cette éthique sociale autochtone qui est au cœur du travail des jeunes préfigure un “ailleurs décolonial” au grand potentiel. »
La possibilité d’un « ailleurs décolonial » enraciné dans la joie n’est pas la fin de cette histoire, mais le point d’entrée de nombreuses autres, qui n’attendent que d’être racontées et créées.
Traduit de l’anglais par Catherine Barnabé
Renata Azevedo Moreira est une chercheuse, auteure et conservatrice brésilienne basée à Tkaronto. Les gestes queer, féministes et postcoloniaux inspirent sa pratique, qui met l’accent sur la collaboration et l’inclusion en s’efforçant de créer un espace pour les artistes QBIPOC à différents stades de leur carrière. En 2021, Renata a obtenu un doctorat en communication de l’Université de Montréal, explorant les intersections matérielles et discursives du travail de conservation et de la création d’art médiatique. Ses écrits ont été publiés dans Border Crossings, Esse arts + opinions, le livre Imagining Futures of Experimental Media (Pleasure Dome) et Baron Mag, où elle a publié la chronique L’art au rendez-vous.
Liens vers les articles cités : Austin Henderson Marie Fraser Daniela Losiggio et Natalia Taccettaapply Emily Current Julia Skelly Jeffrey Ansloos, Deanna Zantingh, Katelyn Ward, Samantha McCormick et Chutchaya Bloom Siriwattakanon