C'est assez, 2009.
photo : Eliane Excoffier

Il existe un côté très délinquant et un aspect courroucé dans certaines ­sphères de la spiritualité contemporaine nord-américaine. La pratique spirituelle est en pleine ­évolution et nous pouvons supposer que son iconographie l’est tout autant. Sylvain Bouthillette propose ici d’explorer et de réinvestir cette ­iconographie. Le ridicule, l’impermanence, la confusion, l’instabilité, l’­ambiguïté, l’incertitude et l’embarrassant peuvent être des formes de libération si l’on renonce à l’idée que la vie est stable et définissable. Nous sommes tous à la fois sublimes et pathétiques – célébrons-le ! Sylvain Bouthillette vit et travaille à Montréal. Sa pratique inclut la peinture, la photographie, l’installation sonore et la musique. Il détient une maîtrise en peinture de l’Université Concordia. Son travail a fait l’objet d’expositions au Canada et en Europe.

Ostie de Fuck d’Ostie d’Fucking Fuck, 2009.
photo : Eliane Excoffier
Sylvain Bouthillette
Cet article parait également dans le numéro 67 - Trouble-fête
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