« Galen 7 (crown) », 2006.
photo : permission | courtesy Georgia Schermann Projects, Toronto

Deuil

Intitulée Deuil, cette série photographique de Spring Hurlbut nous invite à méditer sur l’impermanence de la vie et à trouver du sens dans la mort et la perte. Ces images montrent les restes incinérés d’humains et d’animaux domestiques confiés à l’artiste par leurs êtres chers. Dans certains cas, l’artiste a eu recours à une approche scientifique pour quantifier et mesurer les restes incinérés ; ailleurs, elle a répandu les cendres sur une surface sombre qui évoque le cosmos. Les « portraits » de Hurlbut arrivent à capturer les restes physiques de ses sujets tout en transcendant ce qui est purement physique. Témoignant de la singularité de leurs sujets, ces œuvres nous rappellent également ce que nos pertes ont en commun : l’inévitabilité et l’universalité de l’expérience de la mort.

« Sweetie 1 (burst) », 2008.
photo : permission | courtesy Georgia Schermann Projects, Toronto 
Spring Hurlbut
Cet article parait également dans le numéro 65 - Fragile
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