Maude Maris Monument, 190 × 150 cm, 2017. © ADAGP, Paris / SOCAN, Montréal (2021)
Photo : Rebecca Fanuele, permission de l’artiste

Maude Maris engage notre perception sur des chemins troubles et incertains. Les paysages qu’elle façonne offrent un répertoire de formes empruntées à un réel impossible à identifier avec certitude. Quelques familiarités avec des sujets connus se dessinent pourtant : ruines, abattis, glaciers, fossiles, membres momifiés… L’artiste s’est fabriqué une bibliothèque de petits artéfacts en plâtre dans laquelle elle puise les sujets de ses tableaux. Moulés à partir d’objets issus de vestiges archéologiques, géologiques ou encore d’éléments classiques de la sculpture et de l’architecture, ils sont mis en scène, puis photographiés avant d’être peints sur des toiles plutôt de grand format. Ce changement d’échelle et d’identité conduit à une perte de repères et nous met dans l’incapacité de les situer dans un monde physique reconnaissable.

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Cet article parait également dans le numéro 102 - (Re)voir la peinture
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