Sommaire
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Dérives
Printemps / été 2005
La question de mobilité a souvent été traitée par les artistes à travers la figure de celui qui marche, de l’arpenteur. Longtemps représentée, cette mobilité s’incarne désormais dans de nombreuses pratiques artistiques contemporaines. Comme autant de variations sur le thème du flâneur baudelairien, le nomadisme, l’errance, la déambulation, le voyage, les dérives diverses constituent des moyens par lesquels nombre d’artistes observent le monde et proposent d’en faire l’expérience.
Éditorial
Dossier
Une cinéplastique généralisée
Les multiples facettes de la dérive urbaine
Performances déambulatoires
Traverses. Variations sur une même piste
Tout bouge
Les promenades de Françoise Sullivan
La marche : petite révolution dans la danse
Portrait de l’artiste en touriste
William Pope.L : Lève-toi et rampe
Walkers : Sur une série vidéo de Florent Mulot et Thomas Bernardet
Ni près, ni loin : Loly Darcel à la galerie Optica
Hors-Dossier
Chroniques
Jeunes critiques
Numéro en cours
Abstractions
Printemps été 2025
Qu’est-ce qui fait, ou ne fait pas, l’abstraction aujourd’hui ? Longtemps confinée à des impératifs formalistes et auto-référentiels, l’abstraction s’est progressivement libérée du joug du modernisme pour retrouver sa puissance évocatrice. Ce dossier propose de se détourner du dogme de l’Abstraction en tant que genre historique pour considérer ses différentes avenues plastiques et sémantiques. Dans cette invitation à entrer dans les abstractions, nous proposons de rétablir le dialogue entre le contenu et la forme, entre le politique et le poétique, pour nous entretenir avec des œuvres qui évoquent la réalité autrement. Qu’on les identifie comme abstraites, non figuratives ou non objectives, ces œuvres nous racontent bel et bien une histoire.