Bertrand_Retranscription de la Bible
Simon Bertrand Retranscription de la Bible – Nouvelle traduction, depuis 2009.
Photo : Guy L’Heureux, permission de l’artiste

La retranscription des textes fondateurs dans l’œuvre de Simon Bertrand

Sylvette Babin
Par définition l’imaginaire collectif ne peut voyager que sur des écrits qui n’ont cessé d’être lus et relus, copiés et recopiés en raison d’une richesse de sens inépuisable qui fait que chaque lecture est un nouvel évènement, pour ne pas dire une nouvelle écriture1 1 - Thierry Hentsch, Raconter et mourir : aux sources narratives de l’imaginaire occidental, Montréal, Les Presses de l’Université de Montréal, 2005, p. 14..
— Thierry Hentsch

Que serait une bibliothèque dénuée de tous ses livres ? Au pire, une coquille vide ; au mieux, un chef-d’œuvre d’architecture. De son étymologie à sa fonction, la bibliothèque nous ramène inévitablement au livre et, par extension, au texte, véhicule de la pensée humaine et première technique de stockage des connaissances par laquelle les récits de l’humanité nous ont été transmis. Nombre de ces récits continuent de nourrir l’imaginaire contemporain. « Chacun d’eux interroge à sa façon l’humain dans ce qu’il a de fondamental : dans son rapport avec la réalité et la mort2 2 -  Ibid., p. 14. », souligne Thierry Hentsch dans une relecture des grands récits de l’Occident. La Bible, dont le corpus de textes qu’elle rassemble forme en soi une bibliothèque (d’où son nom), en est l’exemple le plus probant aux côtés des textes homériques.

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Cet article parait également dans le numéro 89 - Bibliothèque
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