88_DO02_Hopgood_Hayeur_L’Écume d’étang
Isabelle Hayeur L’Écume d’étang, Underworlds series, 2015.
Photo : courtesy of the artist & Galerie Hugues Charbonneau

Landscape Photography and its Temporal Register

Roger Hopgood
Discussions of landscape photography are often aided by long-standing aesthetic categories such as the sublime and the picturesque. Identifying whether an image adheres in some way to a pre-existing treatment of content, composition, or use of colour and light can provide a basis for commentary on creative intention and possible meaning.

On en trouve un exemple dans l’association qui est faite entre le travail d’Edward Burtynsky et le sublime industriel (lien qu’il est le premier à admettre)1 1 -  Une exposition itinérante présentée en 2011 avait pour titre Edward Burtynsky: The Industrial Sublime.. Ce genre de rapprochement permet de situer une œuvre par rapport à un certain nombre de préoccupations esthétiques et discursives et d’instaurer un dialogue entre celle-ci et un corpus théorique en évolution. Un aspect que l’on néglige presque toujours, cependant, est celui de l’expression du temps dans la photographie de paysage. Plus que tout autre genre peut-être, le paysage semble échapper à la notion d’instant photographique ; il « converserait » plutôt avec un registre temporel plus durable. J’aimerais proposer ici quelques idées sur la nature de ce registre et envisager l’hypothèse que la notion du temps en photographie de paysage puisse avoir une incidence sur le sens à donner à une œuvre.

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This article also appears in the issue 88 – Landscape - Landscape
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