Images fabuleuses.

Quand la fiction prend racine

Sophie Drouin
Galerie d’art Foreman en partenariat avec Sporobole, centre en art actuel, Sherbrooke, du 16 janvier au 21 mars 2020
Images fabuleuses. Quand la fiction prend racine, vue d’installation, Galerie d’art Foreman, Sherbrooke, 2020.
Photos : Tanya St-Pierre
Galerie d’art Foreman en partenariat avec Sporobole, centre en art actuel, Sherbrooke, du 16 janvier au 21 mars 2020
Larissa Sansour et Søren Lind  
In the Future They Ate From the Finest Porcelain, 2015, vue d’installation, Sporobole, centre en art actuel, Sherbrooke, 2020.
Photo : Tanya St-Pierre
Images fabuleuses. Quand la fiction prend racine, de Gentiane Bélanger et Alexandra Tourigny-Fleury, explore l’usage émancipateur de la science-fiction comme genre narratif dans des contextes discursifs axés sur la diversité ethnoculturelle. Par la bande, elles scrutent aussi son influence sur les constructions identitaires à partir du concept d’ image fabuleuse développé par Félix Guattari.  Les « images fabuleuses » sont des « figures qui font office de passage entre la vie et la fiction, produisant des réalités alternatives génératrices de subjectivités embryonnaires [pour] élargir des champs de virtualité [et ainsi] permettre l’émergence de nouveaux univers de référence et de modalités singulières d’énonciation », rappellent les commissaires en introduction. Les œuvres rassemblées ici proposent moins une histoire fantasmée qu’une histoire inclusive née dans cet espace privilégié d’écriture qu’est la science-fiction.

Transformée en cabinet de curiosités, la Galerie d’art Foreman accueille le travail de cinq artistes et d’un collectif. D’entrée de jeu, on est frappé par l’abondance et l’éclectisme des objets présentés : des imprimés, une photographie, des projections vidéos et des dessins tapissent les murs. Des livres à l’esthétique futuriste, placés sur des présentoirs, sont mis à la disposition des visiteurs. Des objets insolites, sortes de résidus d’expériences scientifiques, sont aussi offerts à la manipulation. Deux postes de visionnement présentent des images qui piquent la curiosité et, enfin, un mannequin à échelle humaine se fond parmi les visiteurs.

Cet article est réservé aux visiteur·euses connecté·es.

Créez-vous un compte gratuit ou connectez-vous pour lire la rubrique complète !

Mon Compte
Cet article parait également dans le numéro 100 - Futurité
Découvrir

Suggestions de lecture