
Photo : permission de l’artiste
Depuis plus de 15 ans, Véronique La Perrière M fait la part belle aux mondes invisibles. Elle déploie d’œuvre en œuvre un univers surréel où l’humain est connecté à l’animal et au végétal grâce au sfumato du fusain, aux traits précis du crayon ou encore à l’estompe du pastel. De la série des Gorgones (2011) à celle du Motif de mes rêves (2015-2018) en passant par les corps-forêts, se répondent plumes, peau et radicelles. Cette union cosmique que l’artiste développe depuis la vidéo Le souffle d’Uranie (2015) constitue l’une de ses plus belles métaphores obsédantes.