Graeme Patterson, Woodrow, 2007.
photo : Guy L’Heureux, permission | courtesy CIAC / La Biennale de Montréal, Montréal

Originaire de Saskatoon et vivant actuellement à Halifax, Graeme Patterson a une pratique qui découle d’une méthode personnelle de création d’animations image par image. Cet art du « fait soi-même » est une constante dans ses œuvres. Depuis l’obtention de son diplôme de l’Université NSCAD en 2002, il réalise des projets qu’on pourrait décrire comme des installations sculpturales composées de vidéos, d’automates, de sons, de musique et de composantes interactives. Il travaille généralement en miniature, à une échelle de un sur dix, une habitude qui lui vient de son enfance. Ses installations cherchent à amener le spectateur dans le monde ludique où il vit pendant qu’il crée ses animations. Entre 2004 et 2007, il a créé un grand ensemble d’œuvres intitulé Woodrow. Cette installation composée de dix pièces recouvre tous les aspects de sa pratique. Toutes ses œuvres s’inspirent de ses souvenirs et de ses expériences personnelles, doublés d’imaginaire et de surréalisme. Patterson travaille actuellement sur un projet auquel il consacrera encore trois à quatre ans, qui portera sur la recherche d’un ami d’enfance perdu de vue depuis longtemps et sur la recréation de liens avec lui. Comme dans le cas de Woodrow, ce projet amènera l’artiste à voyager et à s’installer temporairement au Japon pour mettre en lien ses souvenirs et la réalité. « Mon inspiration provient d’un désir constant d’élaborer une réalité parallèle qui stimule la réflexion sur les thèmes universaux que sont la nostalgie, la perte et la récupération de ce qui a été perdu. »

Graeme Patterson, Woodrow, 2007.
photos : Guy L’Heureux, permission | courtesy CIAC / La Biennale de Montréal, Montréal
Graeme Patterson
Cet article parait également dans le numéro 70 - Miniature
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