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Bonita ElyMurray River Punch, vue de la performance, Melbourne University Student Union Building, Melbourne, 1980.
Photo : permission de l'artiste & Milani Gallery, Brisbane

Recettes pour un avenir vivable

Magdalena Olszanowski
« Ce que nous faisons à l’eau, nous le faisons à tous les corps, y compris au nôtre1 1 - Astrida Neimanis, « Bodies of Water », entretien avec Richard Bright, Interalia Magazine, septembre 2018, accessible en ligne.. »
– Astrida Neimanis

Constatant que nos vies sont sans cesse bouleversées par un réseau pernicieux de polluants organiques persistants (POP), plusieurs artistes explorent des manières de réutiliser ceux-ci tout en attirant l’attention sur la contamination de nos cours d’eau. Cet enjeu pressant est au cœur des performances des artistes féministes allochtones Nina Vroemen (Tiohtiá:ke/Montréal, Canada), Emily Rose Michaud (Gatineau, Canada) et Bonita Ely (Sydney, Australie), qui l’abordent directement en lien avec les lieux qu’elles et iel habitent. Chacun·e collabore avec un cours d’eau différent : Vroemen s’intéresse au réseau de conduites urbaines qui transporte et contamine l’eau à Montréal ; Michaud, aux lacs et aux rivières du Québec et de l’Ontario ; et Ely, aux affluents du fleuve Murray (Millewa/Dhungala/Tongala) et à son bassin versant en Australie.

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Cet article parait également dans le numéro 109 - Eau
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