Pourquoi s’engueuler avec des mots quand on peut s’entendre avec des symboles?

Eva Quintas

PROJET

Dans une communauté idyllique, utopique, il y aurait une langue internationale, commune, pour faciliter la compréhension entre les peuples et promouvoir un dialogue culturel plus égalitaire. À défaut d’espéranto, vivement la langue des signes! Cette série photographique, basée sur un texte de Michel Lefebvre et réalisée dans la ville de Poznan, en Pologne, pour le festival interdisciplinaire Inner Spaces 2003, repose sur cette problématique du langage et de la communication, exacerbée dans une ville étrangère. Quand les mots ne signifient plus, les symboles prennent un sens autrement important. Avec humour, ces constructions photographiques s’intéressent aux codes universels des panneaux de signalisation en les détournant de leur contexte initial et en travestissant les mots qui leur sont associés. La ville devient alors une construction fictive, espace d’un idéal, pour communiquer par le biais de l’imaginaire une autre perspective sociale.

Eva Quintas, Eva Quintas
Cet article parait également dans le numéro 53 - Utopie et dystopie
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