Janice Kerbel Sync (Tops and Bottoms) , 2017.
Photo : SITE Photography, permission de Catriona Jeffries, Vancouver

La partition de Sink (2018) de Janice Kerbel met à l’épreuve l’attention de la danseuse alerte qu’est la nageuse artistique. Quoique le public puisse la considérer comme impeccable, cette chorégraphie n’est pas aussi stylisée et technique qu’une performance typique de natation artistique. Sink oblige ses athlètes à adoucir et amenuiser leur performeuse intérieure, à s’agiter davantage, à exister. De simples oppositions comme respirer et ne pas respirer, tendre ou relâcher les membres, éclabousser ou plonger dans une descente feutrée, ponctuent la pièce. Kerbel s’intéresse aux femmes et à la piscine pour ce qu’elles sont. Le Western Baths Club est un endroit informel comparativement aux lieux habituels de prestation. Enveloppé dans la forte odeur de chlore, le public y assiste depuis le bord de la piscine ou le balcon.

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Cet article parait également dans le numéro 103 - Sportification
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