
Photo : permission de l’artiste
Des corps monétisés agissant dans des mondes fantomatiques
Sad boy éblouissant guerroyant pour la justice reproductive, queer ouvertement tendre : Fallon Simard est un cas rare dans l’art autochtone. S’appropriant l’esprit vif et la culture virale des générations Y et Z, Simard produit des mèmes qui explorent allègrement les effets complexes du colonialisme sur le corps autochtone, semblant dire « oui, nous avons mal et notre incarnation est douloureuse, mais nous sommes toujours là : vivants, rieurs, résilients, pleins d’amour malgré tout ».