Summary
56
Irrévérence
Winter 2006
[In French] Connotée négativement, l’irrévérence relève souvent, dans le domaine de l’art, d’une stratégie subversive et critique. Que l’on pense à l’iconoclasme ou au vandalisme artistique, à différentes pratiques de détournement, aux pastiches ou à la satire, à des formes d’art extrême ainsi qu’à de nombreuses pratiques dites outrageuses, c’est sur de multiples variations, et de milles façons, que l’irrévérence se décline, d’où la richesse d’un tel sujet.
Editorial
Feature
L’irrévérence tactique
De l’irrévérence à la violence : le carnavalesque bakhtinien et les performances d’avant-garde
D’entêtement et de salissures ou de quelques irrévérences politico-artistiques
De la bonne distance en art ou Figure de l’artiste en prostitué
Contraires mis en corps
La croisade blasphématoire de Sainte Orlan
Ceci n’est pas une plaisanterie : l’irrévérence chez les QQistes
Off-Features
Inventer à partir des savoir-faire, des attitudes et des intentions : quelques réflexions autour de Nos Frontières
Des questions en guise de réponses
Une réflexion en trois temps inspirée par la 22e édition du Festival international de musique actuelle de Victoriaville
Mon logo : sommes-nous les nouveaux tyrans des marques ?
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Abstractions
Spring Summer 2025
Yet what about abstraction today? Long confined to formalist and self-referential imperatives, abstraction has gradually freed itself from the modernism yolk to recapture its evocative power. This issue proposes to turn away from the dogma of Abstraction as a historical genre to consider its various plastic and semantic avenues. In this invitation to explore abstractions, we wish to re-establish a dialogue between content and form, between the political and the poetic, by engaging with works that evoke reality differently. Whether they are qualified as abstract, non-figurative, or non-objective, these works certainly tell us stories.