Philippe Hamelin
Carnations

Nathalie Bachand
Commissaire : Michèle Thériault Galerie Leonard & Bina Ellen, Montréal,
du 30 aout au 21 octobre 2017
Philippe Hamelin Translation, 2012, de la série Sci Fi Haïkus (gauche) ; Vivariums, vue d’installation, 2017.
Photo : Paul Litherland, Studio Lux, © Leonard & Bina Ellen Art Gallery, Université Concordia
Commissaire : Michèle Thériault Galerie Leonard & Bina Ellen, Montréal,
du 30 aout au 21 octobre 2017
Carnations de l’artiste Philippe Hamelin réunit au total huit œuvres produites entre 2012 et 2017. S’il est évident que leur dénominateur commun est un travail d’image de synthèse et d’animation, ce qui caractérise aussi ces œuvres – d’un angle ontologique – est leur « substance » numérique, constituée de 0 et de I. Car si l’image de synthèse nous est visible, c’est parce qu’une machine en a calculé l’équation révélant volumes et textures. Et cette image n’est jamais qu’une surface, une peau derrière laquelle s’agencent des nombres.

Aucunement désincarné, le mot carnation se réfère à la fois à la couleur de la peau et à la matérialité de la chair. Également ancré dans la tradition picturale, le terme était utilisé en peinture au 16e siècle pour parler de la « représentation de la chair de l’homme par le coloris1 1 - Dictionnaire de l’Académie Française 1798 <bit.ly/2A4zegE>. ». Dans les deux acceptions, il y a l’idée d’une matérialité teintée appartenant à un corps – idée qui accompagne, à différents degrés, chacune des œuvres de l’exposition.

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Cet article parait également dans le numéro 92 - Démocratie
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