Nicole Gingras (dir.)
Des disques et un couteau – Martin Tétreault

Jocelyn Robert
Montréal, les Éditions Nicole Gingras, 2015, 156 p.
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Martin Tétreault Let There Be Drums et can also be played, 1986, p. 1:14-1:15.
Photo : Yves Dubé
Montréal, les Éditions Nicole Gingras, 2015, 156 p.
«… l’inattendu, l’accident, ce n’est pas seulement se faire surprendre, c’est un dialogue avec le chaos. » — Yann Leguay
Des disques et un couteau – Martin Tétreault, livre qui nous est proposé par Nicole Gingras, offre un regard inédit sur ce qui se passe dans la tête de Martin Tétreault et ce qui sort de ses mains.

Ce livre comprend trois parties, soit une entrevue avec l’artiste réalisée par Gingras, des images d’œuvres, de courts textes de complices et compagnons de route de Tétreault, et quelques annexes. Commençons par la fin : des annexes, on retiendra surtout la postface qui aurait dû s’intituler préface car c’est là que l’on trouve la clé qui permet enfin de sortir du discours circulaire sur Martin Tétreault, son art ne se résumant pas au disque. Tétreault utilise le disque plutôt comme tremplin. Son mouvement ne va pas du bord vers le centre, mais du centre vers l’infini, comme ces fusées qui s’élancent du sol et profitent du champ gravitationnel telle une plateforme slingshot. Sa palette est beaucoup plus large que la galette de vinyle et c’est une erreur facile que de se restreindre à parler microsillons.

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Cet article parait également dans le numéro 87 - Le Vivant
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