Maude Arès & Massimo Guerrera
États fluides : entre la dureté du faire
et la délicatesse des fards à joues

Photo : Guy L’Heureux
Un petit groupe se forme près des grandes fenêtres de la galerie. Les artistes sont assis sur des couvertures qui recouvrent des matelas posés au sol. L’une tend la main dans le vide qui sépare encore leurs corps. L’autre l’enlace ensuite de sa main à lui, moitié prise, moitié effleurement. Elle presse maintenant un peu d’argile à la base du V que forment deux de ses doigts, à lui. Il fait de même avec les siens, à elle. Et se construit entre leurs corps une forme, une architecture fragile faite de minces tiges en tension, de gouttes de teinture et de mousses quasi invisibles.
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