L’homme atlantique (et la maladie de la mort)

Christian Saint-Pierre
Théâtre Périel, Montréal, Festival TransAmériques
du 31 mai au 2 juin 2013
Théâtre Péril, L’homme atlantique (et La maladie de la mort), 2013.
photo : Yan Turcotte
Théâtre Périel, Montréal, Festival TransAmériques
du 31 mai au 2 juin 2013
Directeur artistique du Théâtre Péril, mais aussi créateur associé à Recto-Verso et codirecteur artistique du Théâtre Blanc, Christian Lapointe a le don d’affronter les dramaturgies vertigineusement poétiques qui effraient la plupart des metteurs en scène de sa génération. Sur les écritures denses, symbolistes ou énigmatiques, l’homme de théâtre se fait un devoir de jeter ses lumières. Après des incursions mémorables chez William Butler Yeats et Villiers de L’Isle-Adam, le voilà – enfin ! – chez Marguerite Duras. La création de L’homme atlantique (et La maladie de la mort) a eu lieu l’été dernier au Festival TransAmériques.

Voix hors champ. Plans fixes. Regards qui portent. Splendeur des paysages. Mystique des gestes. Il est dans la plupart des œuvres littéraires de Duras une indéniable teneur cinématographique. C’est encore plus vrai en ce qui concerne L’homme atlantique, ni plus ni moins que la transcription de la bande-son du dernier film réalisé par l’écrivaine. C’est le récit d’un deuil amoureux, une adresse à l’autre, mais aussi, et peut-être même surtout, une émouvante représentation de ce que le 7e art autorise et interdit. Dans La maladie de la mort, une prostituée et son client, une femme et un homme aux antipodes, du moins en apparence, parlent d’amour et de désir, se mettent mutuellement à l’épreuve.

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Cet article parait également dans le numéro 79 - Reconstitution
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