
Photo : Lance Brewer, permission de la Andrea Rosen Gallery, New York
Très attendue, cette première exposition consacrée par un musée québécois à l’artiste d’origine montréalaise offre une synthèse fort cohérente de sa pratique sculpturale, dont les œuvres, marquées par l’excès, l’hybridation et le principe de métamorphose, transposent une vision profondément indéterministe et non anthropocentrique du monde et du vivant. S’ouvrant avec la sculpture Sarah Altmejd (2003) et culminant avec l’imposante pièce The Flux and the Puddle (2014), le projet, présenté à juste titre comme un « bilan critique de type rétrospectif2 2 - Josée Bélisle, Texte de présentation de l’exposition, www.macm.org [consulté le 30 juin 2015]. », regroupe une trentaine d’œuvres réalisées au cours des quinze dernières années, période durant laquelle l’artiste s’est remarquablement distingué sur la scène internationale.