L’engagement

Caroline Alexander-Stevens : De quelles façons suis-je disposée à m'investir pour nourrir l'unité de mon intellect, de mon corps et de mon esprit et pour aider les autres à trouver leur voie ?
Devora Neumark : Je crois au pouvoir du récit. Laisser une histoire prendre forme alors qu'on la raconte, par le choix des mots, le débit et le rythme, est un acte de confiance, de courage et de transformation. Chaque fois qu'on la raconte, un nouvel aspect de soi et des sens nouveaux se révèlent, en particulier si l'histoire émerge au sein d'un cercle bienveillant de la collectivité. Pour moi, ce type de récit participatif d'une expérience de vie, qui met en lumière certains événements et leur signification, est l'un des mécanismes les plus puissants d'engagement personnel et social ainsi que l'un des instruments les plus actifs de démocratie participative. J'en suis venue à définir le citoyen volontaire comme une personne qui choisit librement de révéler le cœur de sa vulnérabilité et de prendre le risque de laisser tomber ses défenses habituelles. En portant un regard profond sur l'interrelation entre les choses, les lieux et les êtres, j'en suis venue à comprendre en quoi le fait de créer des liens avec les autres en partant de la spécificité de ma propre expérience vécue me permettait de trouver cette reconnaissance en moi et d'encourager d'autres personnes à prendre la parole. En écrivant ce texte, je suppose que vous, chers lecteurs, faites partie d'un cercle bienveillant de la collectivité,au sein duquel je peux prendre le risque de révéler le cœur de ma propre expérience. J'espère que ce récit vous sera bénéfique.

L’abondance

CAS : Que veux dire assez – et puis peut-être un peu – pour moi ?

DN : Je veux raconter comment les histoires de certains de nos aînés se sont mises à importer et non simplement en raison de leur intérêt, qui est certain. Les histoires racontées par les personnes âgées en sont venues à importer parce qu’elles sont devenues manifestes sous la forme de dessins et de photographies dorénavant suspendus dans la place publique du bâtiment abritant le CHSLD Saint-Laurent/Les cèdres, qui a récemment fait l’objet de rénovations. Entre Nous constitue un hommage à la fois fixe et changeant aux cycles de la vie et de la nature. Réalisé avec la participation des résidents du CHSLD Saint-Laurent et ceux du CHSLD Les cèdres, ce projet a vu le jour dans le cadre de la Politique d’intégration des arts à l’architecture et à l’environnement du gouvernement du Québec. J’ai élaboré le cadre de Entre Nous à partir du thème ébauché par la Corporation d’hébergement du Québec, qui se lisait comme suit : « L’oeuvre se présentera comme un hommage à la vie et à la nature sous toutes ses formes, ses couleurs et ses expressions, comme un élément positif dégageant la joie de vivre et soulignant les accomplissements humains. » Grâce à l’attitude adoptée au départ, voulant que les résidents et les gens qui participent à la vie et aux programmes du CHSLD Saint-Laurent/Les cèdres soient les personnes les mieux placées pour se charger de l’animation des espaces communs, un processus de découverte et d’expression créative a été vécu pleinement par les participants et a constitué un moyen d’exploration et d’élargissement de la communauté. Un grand nombre de personnes avec qui j’ai travaillé sont décédées depuis. Le caractère éphémère de la participation personnelle était contrebalancé par l’existence d’un groupe autonome en perpétuel renouvellement composé de personnes qui venaient former de nouveaux noyaux d’appartenance communautaire à partir de leur participation volontaire.

La confiance

CAS : Quand j’écoute avec mon coeur, qu’est-ce que j’entends; quand je parle, à quel point suis-je honnête ?

DN : P. m’a profondément touchée. Son histoire nous rappelle à tous que même après avoir éprouvé pendant toute une vie un sentiment de fragmentation né de blessures subies durant l’enfance, il est possible de redevenir entier et de participer au sens commun.

La gratitude

CAS : Comment honorer ce moment ?

DN : M. a choisi un morceau de pain pita sec pour symboliser les luttes de sa vie. En racontant son histoire du génocide arménien, auquel elle a survécu, jusqu’à son existence présente au CHSLD Saint-Laurent, elle a révélé à quel point nos vies individuelles étaient dépendantes des forces plus larges d’ordre économique, politique et social de notre époque. Sa participation à Entre Nous lui a donné la possibilité de réaliser et d’exprimer à quel point les choix personnels qu’elle a da faire, face à des facteurs extérieurs ont fait d’elle ce qu’elle est aujourd’hui. Témoins de son histoire personnelle, nous honorons collectivement et validons le fait que les choix personnels de chacun et chacune d’entre nous contribuent également à façonner notre société.

La compassion

CAS : Que me reste-t-il à pardonner ?

DN : Pendant près de cinquante ans, la seule chose qu’on a permis à L. (et qu’elle s’est elle-même permis de faire) qui se rapprochait un tant soit peu de l’expression créative, même si elle aurait toujours voulu être une artiste, a été de nettoyer les pinceaux de son mari et de faire le ménage de son studio. Même plusieurs années après le décès de son conjoint, elle a dû mener une lutte longue et ardue pour accéder à sa propre créativité. Jusqu’à un certain point, notre participation en tant que citoyens actifs est déterminée par ce que nous nous permettons de faire et par l’influence qu’exercent – et que nous laissons exercer – sur nous les besoins des autres. Le dosage adéquat entre l’expression pleine et entière de soi et une saine capacité d’entrer en rapport avec autrui est un exercice complexe d’équilibre dynamique qui dure toute une vie.

La vulnérabilité

CAS : Comment les lieux de mon enfance me ramènent-ils chez moi ?

DN : Lors de l’ouverture officielle du CHSLD, les deux filles d’une des participantes sont venues me voir, les larmes aux yeux, pour me dire qu’elles n’avaient jamais su que leur mère possédait un tel talent pour le dessin. Elles m’ont ensuite expliqué que l’illustration « Souper en famille » créée par leur mère évoquait pour elles leurs plus heureux souvenirs d’enfance. Elles étaient surprises, parce qu’elles avaient l’impression d’avoir perdu depuis longtemps contact avec leur mère, qui souffrait de la maladie d’Alzheimer. Ce dessin, qui est maintenant intégré à la mosaïque collective, a contribué à réaffirmer leur lien familial ainsi qu’à redonner à leur mère le statut d’être agissant et de parent.

La patience

CAS : Quelles histoires se révèlent avec les images que je crée ?

DN : La décision de mettre des mots sur ces images, de raconter l’histoire de chacun des dessins, fait écho à celle de proposer la réalisation de ce type de projet collectif fondé sur la participation dans le cadre de la Politique d’intégration des arts à l’architecture et à l’environnement du Gouvernement du Québec (programme d’art public correspondant à 1 % du budget de construction). En acceptant ce projet, le gouvernement provincial a officiellement sanctionné que la pratique des arts communautaires faisait partie intégrante de sa politique en matière d’art public.

La mémoire

CAS : Quels sont les souvenirs qui m’alimentent ?

DN : Malgré la longue histoire, en grande partie non encore écrite, des arts communautaires, l’approbation et le soutien relativement récents apportés par le gouvernement ainsi que par certaines fondations privées et publiques procurent un différent type de légitimité ainsi que des possibilités nouvelles aux artistes investis d’une pratique créative engagée. Dans le sillon du changement de politique effectué par les institutions culturelles fédérales, provinciales et régionales, telles que le ministère de la Culture et des Communications, s’amorce un changement dans la reconnaissance de l’importance des artistes en tant que citoyens-participants au sein de la culture québécoise et canadienne. Cette reconnaissance peut en retour ouvrir la porte à une implication plus large de la part des communautés.

Le respect

CAS : Comment m’accorder reconnaissance et respect, ainsi qu’aux autres?

DN : Dans un texte cosigné écrit dans le cadre du programme de formation et d’échange en arts communautaires offert en novembre 2002 en guise de préparation au volet Levier de l’organisme Engrenage Noir, Caroline Alexander-Stevens et moi-même avions défini les arts communautaires comme une «gamme hétérogène de pratiques relevant des arts visuels et de la scène qui impliquent une collaboration entre un ou plusieurs artistes et des membres d’une communauté qui s’identifie comme telle.» Nous avions également tenu les propos suivants : Si une communauté peut s’organiser autour d’un lieu géographique ou encore de traditions ou d’intérêts communs, et possède une structure sur laquelle tout le monde s’entend, le terme communauté, tel qu’il est employé couramment dans le discours quotidien, sert également à désigner des groupes de personnes qui ont en commun une situation de marginalité ou d’inégalité sociale, économique, culturelle ou politique. Les projets d’arts communautaires sont souvent mus par un désir de remettre en cause l’injustice sociale au moyen de productions collectives et créatives visant à encourager la transformation personnelle, voire même la guérison, et l’engagement social.

La joie

CAS : Comment puis-je célébrer et dire ma gratitude?

DN : Dans le cadre de la pratique communautaire, le ou les artistes assument un rôle complexe, étant à la fois créateurs, éducateurs travailleurs sociaux, acteurs sociaux et organisateurs. Le ou les artistes apportent avec eux des expériences et des compétences diverses, en plus d’être animés d’un désir de travailler en collaboration, d’apprendre et d’évoluer à toutes les étapes du projet. A ce titre, l’artiste joue un rôle d’animateur dans le but d’inspirer et d’encourager la réalisation du processus et du projet collectif. De même, lorsqu’ils participent à un projet d’arts communautaires, les membres de la collectivité apportent une multiplicité de compétences, une dynamique pleine de richesses ainsi que des connaissances et une expertise portant sur les questions qu’ils veulent aborder; ils ont également des vues sur les conditions sociales, matérielles et politiques qui sont les leurs. La collectivité a pour motivation d’utiliser le processus créatif pour favoriser sa croissance personnelle, pour apprendre et pour apporter des changements à ses conditions de vie.

Le courage

CAS : Quel type de communauté sommes-nous en train de créer ?

DN : En tant que discipline artistique, les arts communautaires partent du fait que l’action socio-politique n’est pas seulement le propre des sphères sociale et politique, et que pour rendre ses préoccupations manifestes aux yeux du monde à partir d’une démarche artistique ou d’un engagement social, une personne doit a priori posséder une volonté consciente d’aborder ces questions dès qu’elles se mettent à résonner en elle et à l’habiter. Le processus créatif peut aider toutes les personnes qui participent à des projets d’arts communautaires à reprendre possession de leur propre pouvoir, et leur permettre d’explorer des parties d’elles-mêmes auxquelles elles n’ont pas accès dans d’autres domaines de leur vie. Par leur nature même, les pratiques artistiques ont le potentiel de générer et d’offrir une multiplicité de solutions et de possibilités parce qu’elles se déroulent toujours dans la sphère de la créativité, celle du « qu’arriverait-il si ? »

Selon mon expérience, la pratique créative possède une particularité propre, qui est de donner lieu (parfois de façon inattendue) à des moments porteurs de guérison et de rapprochements chez les personnes qui sont prêtes à s’ouvrir.

L’empathie

CAS : Quelles sont les choses que je reconnais consciemment, que j’étreins et dont j’ai soin chez moi et chez les autres ?

DN : Pour certains, l’idée selon laquelle les arts communautaires ont un potentiel de guérison et une valeur thérapeutique est embarrassante, voire même repoussante. D’autres comprennent que la pratique créative vient inévitablement remuer des questions personnelles et sociales délicates, et qu’elle est par conséquent susceptible d’entraîner implicitement ou explicitement une amélioration de situations indésirables et le soulagement de certains symptômes, tant individuels que sociaux.

La sagesse

CAS : À quel point est-ce que je me sens liée aux autres ?

DN : Pourquoi, dans la société nord-américaine dominante, a-t-on opéré une telle séparation entre guérison et pratique artistique – à tel point qu’il est presque honteux de parler de guérison et d’art dans le même souffle ? Que peut-on faire pour trouver et recréer un équilibre et une intégration entre créativité et bienêtre ?

La responsabilité

CAS : De quelles façons puis-je réagir avec justesse dans le moment présent ?

DN : Les arts communautaires constituent un processus de collaboration et de participation. Or, même si la collaboration est porteuse de dynamiques riches et potentiellement satisfaisantes, elle constitue souvent une façon exigeante de faire de l’art. De plus, le travail de collaboration soulève plusieurs questions d’ordre éthique et esthétique qui n’ont pas encore été suffisamment approfondies. Plus précisément, comment les personnes qui s’engagent dans une démarche d’art communautaire, tant les artistes professionnels que les participants de la communauté, perçoivent-elles l’esthétique du processus artistique et des oeuvres créées ? Est-il possible que les qualités esthétiques des productions, que la création artistique et que la réflexion, tant sur le processus de production que sur le produit obtenu, soient conçues comme une démarche éthique et un forum pour l’activisme communautaire ? L’éthique de la pratique communautaire devrait-elle être considérée comme une partie intégrante de son esthétique, et si c’est le cas, comment l’esthétique d’une oeuvre peut-elle être perçue comme une pratique éthique ? De plus, en quoi consiste l’éthique de la collaboration dans le cadre de la production esthétique, compte tenu du caractère affectif de la création artistique et des possibles écarts de pouvoir entre les participants ? Quel rôle social est prescrit aux artistes et à l’art, et à qui les arts communautaires rendent-ils service ? La réflexion théorique sur ces questions complexes que sont l’éthique et l’esthétique de l’art communautaire doit absolument constituer la prochaine étape de notre démarche, si nous voulons replacer la question dans son contexte social, politique et culturel actuel.

La tendresse

CAS : A quel point mon coeur est-il ouvert ?

DN : Quelle est la fonction sociale de l’art ? Quelle est la fonction sociale du processus créatif communautaire fondé sur la collaboration ? Alors que la pratique artistique prend le parti de la collaboration, et même du besoin de changement social, comment pouvons-nous explorer ce sur quoi ledit changement doit porter ? Comment est-il possible de parler de changement sans aborder les questions de l’abus de pouvoir et de la victimisation ? Et comment pouvons-nous aborder la question de la violence et de ses conséquences sans recréer les conditions initiales ayant généré ces rapports ?

Le plaisir

CAS : Qu’est-ce qui me procure du plaisir au quotidien ?

DN : Dans l’édition de 1994 de Playing Boal : Theatre, Therapy, Activism, réalisé sous la direction de Mady Schutzman et Jan Cohen-Cruz, on suggère que pour Augusto Boal, « d’effet thérapeutique de la pratique créative (sic) réside dans la dynamique du voir et de l’être-vu, dans la reconnaissance du moi et de l’autre, et dans les expressions subséquentes d’un désir de changement dans la vie de tous les jours. » J’ai souvent constaté que les collaborations créatives, en particulier celles qui abordent des questions comme l’exclusion et la pauvreté ou qui mettent l’accent sur des valeurs comme le pardon et la communication donnaient lieu à une expérience de guérison. L’expression créative partagée possède une valeur thérapeutique même lorsque la thérapie n’est pas un objectif avoué de la démarche.

L’acceptation

CAS : Qu’est-ce que j’entendrais si j’écoutais ce que disent les ainés parmi nous ?

DN : La question de savoir à quel point l’oeuvre d’art statique, une fois terminée, peut raconter sa propre genèse, est centrale. Quelle quantité d’information est-il nécessaire de révéler et quelle valeur ce type de communication a-t-elle aux yeux des spectateurs, qui peuvent éprouver leurs sentiments propres en regardant et en observant l’oeuvre avec compassion et curiosité ? J’ai une conscience aiguë de la tension qui existe entre le processus de création (et l’auto-définition qui émerge de ce processus) et la permanence statique du résultat final, en particulier lorsque le travail, comme c’était le cas pour Entre Nous, est conçu pour être une installation permanente.

La bénédiction

CAS : Qu’est-ce qui m’est précieux ?

DN : La décision d’introduire un protocole visant à renouveler les images – les recycler – à chaque saison, et donc de remplacer les oeuvres quatre fois par an, découlait d’un désir de maintenir ce processus en tant que partie intégrante du projet. Ainsi, à chaque renouvellement cyclique des oeuvres, regroupées selon les préoccupations saisonnières des participants originaux, les résidents du CHSLD Saint-Laurent/Les cèdres ont l’occasion de parler de leurs propres souvenirs et de leurs vies.

La générosité

CAS : Comment est-ce que je réagis face au besoin ?

DN : Dans l’enceinte de la place publique, l’histoire du citoyen est bien vivante. Cet élément participatif intégré à une oeuvre permanente n’est qu’une des réponses possibles à la tension mentionnée plus haut. Espérons que d’autres seront apportées par des artistes qui cherchent des façons de faire en sorte que la citoyenneté active et la participation communautaire ne soient pas simplement des aspects accessoires du projet d’intégration, mais qu’elles en fassent partie et y soient entièrement intégrées. J’irai même jusqu’à dire que j’aimerais un jour que le nom de ce programme gouvernemental soit modifié : au lieu de l’intégration des arts à l’architecture et à l’environnement, il deviendrait l’intégration des arts aux espaces communautaires; l’architecture et l’environnement n’étant que deux des éléments nécessaires à la planification, l’exécution et la présentation de l’oeuvre d’art. Cette appellation serait plus compatible avec l’idée d’espace public comme lieu actif de participation communautaire qu’avec le paradigme socioéconomique inhérent aux valeurs marchandes capitalistes. Je trouve préoccupante l’exclusion politique des personnes âgées de la vie citoyenne active. Entre Nous offre un modèle possible permettant d’imaginer et de comprendre comment, en partageant leur expérience de vie, les personnes âgées peuvent (ré)inscrire le politique dans le quotidien. Je m’inquiète également de l’exclusion culturelle des personnes âgées de la vie citoyenne active. Les personnes qui n’ont pas choisi la voie de la production culturelle professionnelle sont souvent perçues comme superflues, exclues, inutiles, et le résultat de leurs oeuvres créatives est considéré comme « joli » ou « mignon ». J’ai délibérément intégré dans cette installation publique permanente le travail créatif de peintres et de dessinateurs inexpérimentés et souvent novices: cette décision se veut un défi à la marginalisation normative qui est le lot de la plupart des aînés au sein de la sphère culturelle dominante.

La volonté

CAS : Quel est mon don, comment puis-je rendre service ?

DN : En partageant leurs histoires et leurs rires, leurs souvenirs et leurs larmes, leurs espoirs et leurs inquiétudes, les personnes qui ont pris part à ce processus m’ont honorée de leur confiance. En ma qualité d’artiste ayant sollicité la participation de ces personnes âgées, dont un grand nombre souffraient de maladies dégénératives, j’ai été émue de l’incroyable réponse qu’elles ont apportée dans le cadre du contexte que j’avais créé afin de favoriser le dialogue, la remémoration, la commémoration et la créativité. Comme dans toute manifestation de citoyenneté, il existe des contraintes découlant de certains protocoles et des libertés permises par d’autres. Entre Nous exprime de façon vivante à quel point, dans le cadre d’une telle citoyenneté participative, il y a place à la fois pour le deuil et pour la célébration.

Traduit de l’anglais par Isabelle Chagnon

L’auteure aimerait remercier Caroline Alexander-Stevens pour ses idées, sa sagesse et ses analyses pénétrantes, qui ont contribué à l’élaboration des passages conjoints incorporés dans cet essai, originellement rédigés pour Engrenage Noir.

L’auteure souhaite également exprimer sa reconnaissance à Johanne Chagnon pour son leadership dans le domaine des arts communautaires. Par l’entremise de Levier, Engrenage Noir vise à soutenir la pratique de l’art communautaire et à diffuser de l’information sur les divers projets d’art communautaire réalisés au Québec.

Caroline Alexander-Stevens, Caroline Alexander-Stevens, Devora Neumark, Devora Neumark
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Cet article parait également dans le numéro 48 - Citoyen volontaire
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