Assemble Granby Four Streets, Street 3, 2015.
Photo : permission des artistes

Vers une écologie des pratiques : le groupe de recherche comme artiste

Aseman Sabet
Suivant un principe de déhiérarchisation épistémologique, le concept d’écologie des pratiques développé par la philosophe Isabelle Stengers mise sur une perméabilité entre les disciplines entendues comme « pratiques humaines collectives1 1 - Isabelle Stengers, dans « Discipline et interdiscipline : La philosophe de “l’écologie des pratiques” interrogée », entretien avec Isabelle Stengers, Nature, sciences et sociétés, vol. 8, nº 3 (2000), p. 52. ». Cet appel à une réflexion sur les jonctions disciplinaires et sur le riche potentiel d’une interdisciplinarité appliquée, voire d’une transdisciplinarité, à générer de nouveaux lieux de connaissance trouve un écho particulier dans le monde de l’art par la présence de plus en plus marquée des groupes de recherche.

En effet, depuis plus d’une décennie, on observe une nouvelle articulation entre arts et sciences suivant différentes déclinaisons du groupe de recherche (laboratoire, studio, agence, etc.), compris non plus comme entité agissant de manière satellite à la production artistique mais, plus directement, à titre d’artiste au sein d’expositions ou de manifestations de diverses envergures. 

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Cet article parait également dans le numéro 104 - Collectifs
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