
Si Julia Borderie s’intéresse au basketball depuis qu’elle a obtenu son diplôme de l’Université du Québec à Montréal en 2015, ce n’est pas par passion sportive. Ce qui la fascine, dans cette discipline, c’est d’abord la perspective d’une action qui engage l’intégralité du corps face à un objet de médiation, le ballon. Ensuite, c’est la dimension sociale de la pratique qui lui plait, à l’inverse d’une vision compassée de l’artiste solitaire créant pour un public choisi. Dans la culture sportive, des personnes de différents milieux se rassemblent, pour un temps donné, afin de soutenir et d’encourager une équipe qui se transforme alors en corps collectif.