Sommaire
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Irrévérence
Hiver 2006
Connotée négativement, l’irrévérence relève souvent, dans le domaine de l’art, d’une stratégie subversive et critique. Que l’on pense à l’iconoclasme ou au vandalisme artistique, à différentes pratiques de détournement, aux pastiches ou à la satire, à des formes d’art extrême ainsi qu’à de nombreuses pratiques dites outrageuses, c’est sur de multiples variations, et de milles façons, que l’irrévérence se décline, d’où la richesse d’un tel sujet.
Éditorial
Dossier
L’irrévérence tactique
De l’irrévérence à la violence : le carnavalesque bakhtinien et les performances d’avant-garde
D’entêtement et de salissures ou de quelques irrévérences politico-artistiques
De la bonne distance en art ou Figure de l’artiste en prostitué
Contraires mis en corps
La croisade blasphématoire de Sainte Orlan
Ceci n’est pas une plaisanterie : l’irrévérence chez les QQistes
Hors-Dossier
Inventer à partir des savoir-faire, des attitudes et des intentions : quelques réflexions autour de Nos Frontières
Des questions en guise de réponses
Une réflexion en trois temps inspirée par la 22e édition du Festival international de musique actuelle de Victoriaville
Mon logo : sommes-nous les nouveaux tyrans des marques ?
Chroniques
Numéro en cours
Abstractions
Printemps été 2025
Qu’est-ce qui fait, ou ne fait pas, l’abstraction aujourd’hui ? Longtemps confinée à des impératifs formalistes et auto-référentiels, l’abstraction s’est progressivement libérée du joug du modernisme pour retrouver sa puissance évocatrice. Ce dossier propose de se détourner du dogme de l’Abstraction en tant que genre historique pour considérer ses différentes avenues plastiques et sémantiques. Dans cette invitation à entrer dans les abstractions, nous proposons de rétablir le dialogue entre le contenu et la forme, entre le politique et le poétique, pour nous entretenir avec des œuvres qui évoquent la réalité autrement. Qu’on les identifie comme abstraites, non figuratives ou non objectives, ces œuvres nous racontent bel et bien une histoire.