Lacombe_Venus Landscape
Michelle Lacombe The Venus Landscape, documentation, 2010.
Photo : Lorna Bauer, tatoueuse : Emilie Roby, permission de l’artiste

Michelle Lacombe fait de son corps un palimpseste à décoder, mêlant signes construits et signes naturels, ce qui donne une image complexe des tensions qui le traversent. Chacun de ses projets existe en deux temps. D’abord, celui de la réalisation et de la présentation de l’œuvre, ciblant un enjeu transmis par les médias et l’histoire de l’art, qui dressent un portrait extérieur du féminin. Puis, celui du quotidien, associé à l’expérience vécue, où les signes corporels perdurent, s’accumulent, sont recontextualisés à la lumière les uns des autres. Lacombe incarne ces deux perspectives simultanément : son corps, champ de bataille, en témoigne.

Cet article est réservé aux visiteur·euses avec un abonnement Numérique ou Premium valide.

Abonnez-vous ou connectez-vous à Esse pour lire la rubrique complète !

S’abonner
Se connecter
Cet article parait également dans le numéro 90 - Féminismes
Découvrir

Suggestions de lecture