Colleen BarryTearz, 61 × 40,6 cm, 2020.
Photo : permission de l’artiste | courtesy of the artist

Corps narratifs et intimité dans la peinture figurative contemporaine

Sûrya Buis
Le retour de la peinture périodiquement annoncé depuis 10 ans fait généralement peu de cas du style figuratif, ses adeptes étant surtout porté·e·s par un gout pour l’innovation et pour l’hybridité des genres. Pourtant, cet emploi traditionnel de la peinture ne semble pas avoir été délaissé ; sa ductilité réceptive, qui permet d’arrimer un échange réflexif entre regardeur ou regardeuse et représentation, sait inspirer les artistes en tout temps.

De nos jours, l’usage de ce style ne s’inscrit pas forcément dans une volonté de renouveau ; références passées et présentes peuvent être combinées pour constituer des compositions hétérochroniques qui suscitent une réception moins intellectuelle que sensible dans une logique de continuité. Suivant cette perspective, l’intérêt pour la peinture figurative est-il un véritable retour, ou un simple choix esthétique qui a toujours existé et qui permet d’exprimer l’essence émotionnelle d’une œuvre ? En observant le travail de trois peintres contemporains à la facture classique, je vais tenter d’analyser les éléments qui occasionnent cette rencontre émotionnelle.

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Cet article parait également dans le numéro 102 - (Re)voir la peinture
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