Cari-Gonzalez-Casanova
Cari Gonzalez-CasanovaHome Guard Manual of Camouflage, 2016.
Photo : American Gallery
Marseille
Du 5 au 28 mai 2016
Le Printemps de l’art contemporain (PAC) permet encore cette année de mesurer le dynamisme et l’étendue de la scène marseillaise. Ce rendez-vous unique regroupe trente-sept lieux allant des plus grandes institutions de la ville aux plus petites structures associatives. Le PAC permet aussi bien d’aller à la rencontre de structures de soutien de la création émergente, comme l’atelier de production Ni ou l’association Astérides, que de visiter les grandes institutions de la ville, comme le Fonds Régional d’Art Contemporain, le Musée d’Art Contemporain ou le MUCEM, entré dans le réseau récemment. Bien que proposant une exposition intéressante autour de Jean Genet, celui-ci a raté son rendez-vous avec l’art contemporain cette année. La profusion de l’offre et la diversité des moyens donnent inévitablement lieu à une forte disparité dans la qualité des propositions. L’ampleur de la tâche consistant à fédérer près de quarante structures étant telle, que le Printemps a préféré cette année s’associer aux festivités de l’année France-Corée, plutôt que de confier le programme à un commissaire général.

Le Musée d’Art Contemporain (MAC) a joué le jeu avec une exposition des travaux de Cody Choi. Culture Cuts reprend le parcours de cet artiste coréen, immigré aux Etats-Unis au début des années 1980, étudiant de Mike Kelley, méconnu en France, qui mérite assurément une meilleure considération. Son œuvre se déploie autour d’un va-et-vient entre les questions d’assimilations et de rejets culturels dans lequel son corps et sa tuyauterie digestive lui sert de métaphore dans une perspective anthropophagique assez proche des théories d’Oswald de Andrade.

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