Christian Messier
La forêt s’en vient II

Dominique Sirois-Rouleau
Galerie Laroche/Joncas, Montréal, du 7 juin au 1er juillet 2017
Messier_Amour Vaudou
Christian Messier Amour Vaudou, 2017.
Photo : Vincent Lafrance
Galerie Laroche/Joncas, Montréal, du 7 juin au 1er juillet 2017
Laroche/Joncas présente une version augmentée de La forêt s’en vient II de Christian Messier, après que six œuvres du projet initialement exposé dans le lobby de la salle André-Mathieu aient fait l’objet d’une censure hautement médiatisée. La nudité de certaines œuvres avait en effet suscité des plaintes du public jusqu’à ce que [co]motion, la corporation qui gère la salle, les retire, ce qui a mené à l’annulation de l’exposition par l’artiste en mars 2017.

Sans être le sujet des œuvres, la censure est au cœur de l’exposition chez Laroche/Joncas. Les cartels identifient les œuvres censurées de manière à engager une réflexion sur les enjeux de cette condamnation, réflexion qui fut approfondie lors d’une table ronde tenue dans le cadre de l’exposition. Dans la foulée des conclusions polémistes du projet à Laval, cette édition de La forêt s’en vient II revêt une dimension critique axée sur les problématiques de la liberté d’expression qui voile à terme la posture théorique de l’artiste.

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Cet article parait également dans le numéro 91 - LGBT+
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