Emilio-Fantin_DreamandDeath
Emilio FantinDream and Death, atelier, Swaraj University, Udaipur, 2014.
Photo : permission de l'artiste

Les rêves, l’art : vers la profondeur des choses

Gabi Scardi
L’art ouvre un chemin vers les aspects cachés du monde. L’exploration des profondeurs de l’expérience existentielle ne signifie pas une rupture avec la réalité, mais cela tend à mettre en évidence les limites des processus cognitifs en exacerbant des sensations, des comportements, des processus mentaux et des façons d’imaginer qui nous sont familiers. C’est là que réside le potentiel social et politique de l’art. Une autre activité, qui existe chez la plupart des animaux, incluant l’être humain, possède un potentiel similaire : rêver.

Lorsque nous rêvons, les images prennent forme à partir de fragments assemblés de l’identité individuelle et collective, et elles donnent lieu à des situations et des expériences dans lesquelles différentes dimensions de la réalité sont explorées. Un rêve peut nous transporter dans des lieux peu conventionnels : des mondes imaginaires que nous pensions impossibles à atteindre ; des territoires intérieurs, distants et tourmentés que l’on ne peut affronter dans un état d’éveil. Ainsi, le rêve, comme l’art, nous permet d’élargir notre perception de la réalité et de remettre en question les certitudes.

Abonnez-vous ou connectez-vous à Esse pour lire la rubrique complète !

S’abonner
Se connecter
Cet article parait également dans le numéro 112 - Rêves
Découvrir

Suggestions de lecture