
Photo : permission de l’artiste
Il y a une quinzaine d’années, Anahita Norouzi a mis sur pied un chantier de travail multidisciplinaire ayant pour thématique la notion d’identité. À l’intersection de l’archéologie, de l’histoire et des enjeux liés à la migration, l’artiste irano-canadienne puise dans son parcours de migrante les bases d’une réflexion posthumaniste que l’on pourrait nommer le devenir-autre. Elle dévoile la nature résiliente de l’identité en mettant en lumière de nouvelles configurations sociomatérielles et affectives d’objets, de plantes et de lieux spoliés par les violences coloniales.