Borderline

Schizes en compagnie d’une Garde-Frontière

Catherine Lavoie-Marcus
Michel F Côté

Toutes les terres sont désormais revendiquées, plus personne ne peut nomadiser son chemin en paix, impossible d’échapper à l’obligation d’un passeport et au sortilège des tracés frontaliers. Ceux-ci, et la sédentarisation qu’ils imposent, ont précipité la disparition des cultures nomades. Lourde perte, puisque le nomade avait l’instinct du lieu et du territoire, le sens du temps et du retour. Ce ne sont pas les déplacements périodiques des snowbirds et autres migrants du dimanche qui feront revivre l’essence du nomadisme : cet imaginaire fait d’égards pour la nature et le vivant.

Cet article est réservé aux visiteur·euses avec un abonnement Numérique ou Premium valide.

Abonnez-vous ou connectez-vous à Esse pour lire la rubrique complète !

S’abonner
Se connecter

Suggestions de lecture