
Vue d'exposition, Salle Alfred-Pellan, Laval, 2025.
Photo : Guy L’Heureux, permission de la Salle Alfred-Pellan, Laval
du 15 septembre au 10 novembre 2024
Commissariée par Jasmine Colizza et Hélène Fincker, L’éternité si possible ouvre un espace de réflexion poétique et politique pour le public. Cette exposition collaborative entre la Salle Alfred-Pellan, à Laval, et la Maison abandonnée [Villa Cameline], à Nice, présente des œuvres qui soulèvent l’épineuse question de l’effondrement.
Les huit artistes se positionnent sur une sorte de ligne du temps : l’avant, le pendant et l’après de la fin du monde. Ce fil rouge temporel nous plonge dans une déambulation onirique sur fond d’apocalypse. Porte d’entrée de l’exposition, l’horloge de Tom Barbagli nous confronte à l’idée de temporalité et d’équilibre précaire. Le mécanisme constitué de roches suspendues, d’engrenages et de poulies agit à la fois comme un avertissement et un appel à préserver un ordre naturel menacé. Cette installation ne mesure pas le temps, mais souligne l’urgence d’agir. Peut-être qu’il faut voir dans les autres œuvres une forme d’oracle, de prévision du futur ? Le temps des pierres (2021-2024) est ainsi un lent rappel de la catastrophe à venir tout en préservant un fragile équilibre naturel.
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