
Marigold Santos raconte des histoires. Éclairée par son propre récit diasporique, elle explore son identité hybride philippino-canadienne et les paysages de ses souvenirs à travers la peinture et le tatouage. Un des thèmes principaux de son travail est le récit de l’asuang, une créature mythologique du folklore philippin. Autrefois guérisseuse influente et figure matriarcale dans les sociétés tribales autochtones, l’asuang a été démonisée par les colonisateurs espagnols. Elle est devenue une sorcière sauvage capable de se fragmenter et de disparaitre dans la nuit. En l’associant à la force qu’ap-porte l’expérience migratoire et au sentiment d’exister à deux endroits à la fois, Santos en a fait son personnage principal.