{"id":196324,"date":"2023-07-18T09:29:42","date_gmt":"2023-07-18T14:29:42","guid":{"rendered":"https:\/\/esse.ca\/?post_type=chronique&p=196324"},"modified":"2023-10-23T14:58:29","modified_gmt":"2023-10-23T19:58:29","slug":"racines-theoriques-et-ramifications-artistiques-du-jardin","status":"publish","type":"chronique","link":"https:\/\/esse.ca\/chronique\/racines-theoriques-et-ramifications-artistiques-du-jardin\/","title":{"rendered":"Racines th\u00e9oriques et ramifications artistiques du jardin"},"content":{"rendered":"\n
Tout a commenc\u00e9 avec un jardin.<\/pre>\n\n\n\nQuand je re\u00e7ois l\u2019invitation \u00e0 participer \u00e0 cette r\u00e9sidence num\u00e9rique, \u00e0 la fin de janvier, je r\u00eave des plantes qui jailliront de mon potager, alors enseveli sous un tapis blanc. Les mois d\u2019hiver s\u2019\u00e9coulent et font place \u00e0 la douce chaleur du printemps. Au moment o\u00f9 je r\u00e9dige mes intentions de recherche, je suis en plein dans les semis. L\u2019ann\u00e9e scolaire tire \u00e0 sa fin, ma fille est sur le point de terminer la maternelle et j\u2019imagine d\u00e9j\u00e0 les heures que nous passerons ensemble \u00e0 planter, \u00e0 entretenir, \u00e0 r\u00e9colter et \u00e0 gouter ce qui pousse dans la cour.<\/pre>\n\n\n\nC\u2019est donc inspir\u00e9e par le rythme estival qui s\u2019installe tranquillement, par le verdissement du paysage, le parfum de lilas qui flotte dans l\u2019air et les journ\u00e9es qui s\u2019allongent que j\u2019articule ma recherche autour des gestes de soin artistiques pos\u00e9s \u00e0 l\u2019\u00e9gard du vivant. Dans la chaleur du mois de juin, je continue de cultiver mes r\u00e9flexions sur l\u2019omnipr\u00e9sence du jardinage dans l\u2019art contemporain, ainsi que sur les relations qui foisonnent dans cet \u00e9cosyst\u00e8me.<\/p>\n\n\n\n
En creusant les archives de Esse<\/em>, je d\u00e9terre trois num\u00e9ros parus entre 2016 et 2020 dont les dossiers portent sur le vivant (87), le paysage (88) et les plantes (99). Au croisement de ces th\u00e8mes \u00e9merge l\u2019id\u00e9e du jardin comme terrain propice aux rencontres avec le vivant sous toutes ses formes. Les \u0153uvres qui servent de points d\u2019ancrage aux textes revisit\u00e9s ont toutes le potentiel d\u2019activer une \u00e9cologie sensible, et m\u00eame affective, entre les plantes, les insectes, les animaux et les \u00eatres humains dont les existences s\u2019entrecroisent dans ce microcosme.<\/p>\n\n\n\n
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