Anne Cauquelin parle de la confusion qui persiste autour du terme de nature et du rapport entre paysage et nature. Ce malentendu ancré dans nos habitudes de pensée a conduit le paysage à représenter la nature elle-même, par une sorte d’application « bourgeoise » du principe perspectif. Le malentendu se poursuit aujourd’hui par la perpétuation d’un système où le paysage est un signe élitiste, une « valeur » culturelle sure. Ce qui mène à la disparition du paysage, c’est la fermeture de ce système, son achèvement.