Eddy Firmin Y [Danger], détail de l’installation | installation detail, 2016.
Photo : Guy L’Heureux, permission de | courtesy of the artist

Intimation culturelle, régime appropriationniste et arts visuels

Eddy Firmin
Depuis mon lieu d’énonciation, celui d’un artiste afrodescendant caribéen exilé au Québec, j’aborde l’appropriation culturelle, non pas comme une question propre à notre actualité, mais comme la conséquence d’un régime discursif de l’art occidental, le régime appropriationniste.

Un régime, tel que je l’entends, est une organisation discursive identifiable permettant de réguler le partage des savoirs sur le sensible dans une société (Jacques Rancière, Michel Foucault). Ainsi, les régimes de l’art définissent les différentes politiques normatives entourant l’enseignement, la production, la perception, la circulation et la réception de l’œuvre d’art. Cette piste suppose une origine plus lointaine dans le temps que l’actuel débat sur l’appropriation culturelle parce que les régimes opèrent continuité et ruptures sur de longues durées.

Cet article est réservé aux visiteur·euses avec un abonnement Numérique ou Premium valide.

Abonnez-vous ou connectez-vous à Esse pour lire la rubrique complète !

S’abonner
Se connecter
Cet article parait également dans le numéro 97 - Appropriation
Découvrir

Suggestions de lecture