Ferndandes_MasterForm
Brendan Fernandes The Master and Form, 2018, design : Norman Kelley, danseur.se.s : Satoru Iwasaki, Yuha Kamoto, Andrea de León Rivera, Antonio Mannino & Leah Upchurch.
Photo : Brendan Meara, permission de l'artiste & Graham Foundation, Chicago

Regarder quelqu’un nettoyer et astiquer une chambre d’hôtel chic est curieusement inconfortable. Les étapes répétitives, détaillées, que constitue l’acte de faire un lit, d’essuyer un comptoir, de récurer une toilette – des chorégraphies en elles-mêmes – sont emplies d’intention, de rythme, de texture. Souvent exécutées par des travailleurs immigrants ou migrants, ces tâches transmettent certaines réalités raciales ou socioéconomiques. Les employés d’entretien d’un hôtel et les tâches quotidiennes qu’ils réalisent, souvent pour un salaire injuste et sans avantages sociaux, sont censés être, sinon invisibles, du moins aussi discrets que possible. Néanmoins, ce travail « dans les coulisses » est la force motrice de l’industrie hôtelière.

Cet article est réservé aux visiteur·euses avec un abonnement Numérique ou Premium valide.

Abonnez-vous ou connectez-vous à Esse pour lire la rubrique complète !

S’abonner
Se connecter
Cet article parait également dans le numéro 94 - Travail
Découvrir

Suggestions de lecture